Les cellules régionales interministérielles d’accompagnement vers l’apprentissage ont pour but de fournir un appui renforcé aux jeunes qui rencontrent des difficultés pour trouver une formation ou un employeur.
Ces cellules peuvent par exemple les aider :
À noter : en cas de difficultés, les jeunes sont invités dans un premier temps à contacter leur CFA. Les cellules peuvent les accompagner dans un deuxième temps, quand les difficultés auxquelles ils font face persistent.
> Pour contacter la cellule en Centre-Val de Loire, consulter la page dédiée sur le portail de l’alternance
08/09/2023
Conformément aux dispositions de la loi du 5 septembre 2018 relative à la liberté de choisir son avenir professionnel et comme cela avait été annoncé par délibération du conseil d’administration de France compétences en juin 2022, les branches professionnelles ont été invitées à déterminer les nouveaux montants de financement des contrats d’apprentissage en vue d’initier une baisse du niveau de prise en charge des contrats d’apprentissage (NPEC).
Cette décision avait été prise en conséquence des observations de France compétences objectivant des écarts entre les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage par certification et les coûts réels. France compétences a assuré la régulation de cet exercice en veillant à prendre en compte la réalité des coûts de formation observés dans les centres de formation d’apprentis (CFA).
Une première baisse de 2,7 % est intervenue à l’été 2022 (soit environ 300 millions d’euros en année pleine).
Une seconde baisse des NPEC, initialement prévue en avril, a été plusieurs fois décalée afin de vérifier la solidité des analyses et de mieux quantifier les effets de l’inflation sur la structure économique des CFA. Conformément au calendrier, cette seconde baisse de 5 % (soit environ 500 millions d’euros en année pleine) intervient ce 8 septembre 2023 et vient conclure ce cycle.
> Retrouver l’intégralité du communiqué de presse publié le 7 septembre sur le site du Ministère du Travail.
06/09/2023
François Bonneau, le président de la commission Éducation, orientation, formation et emploi de Régions de France, s'est exprimé le 29 août 2023 à l'occasion d'une conférence de presse de l'association consacrée aux actions menées sur l'orientation et l'éducation par ces collectivités territoriales.
Selon lui, en ce qui concerne l'apprentissage, "il y a un gouffre financier abyssal qui va conduire, dans le Projet de loi de finances (PLF), à amender le montant des aides aux employeurs, mais aussi aux Centres de formation d'apprentis (CFA)". Il commence d'ailleurs "à voir des présidents et directeurs de CFA qui sollicitent une aide régionale" alors que "l'essentiel des moyens" a été retiré des Régions.
Il pointe également la libéralisation du secteur de l'apprentissage, qui "déstabilise économiquement les CFA publics et consulaires", et déplore que les Régions n'aient pas été plus associées à l'élaboration des nouveaux Niveaux de prise en charge (NPEC) d'une formation en apprentissage, ou coûts-contrats.
> En savoir plus sur le site de Régions de France
04/09/2023
Le modèle de la carte d’étudiant des métiers pour l’année 2023/2024 est à la disposition des CFA qui peuvent le télécharger en se connectant sur le Portail de l’alternance.
31/08/2023
Un arrêté du 17 août 2023, publié au Journal officiel du 20 août, fixe les Niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d'apprentissage ou coûts-contrats de 522 certifications qui n'en disposaient pas.
Il s'agit de certifications nouvelles ou récemment renouvelées, ne disposant pas de NPEC et financées sur la base de la valeur d'amorçage.
Suite à cet arrêté, plusieurs acteurs de l’apprentissage se sont interrogés sur le caractère rétroactif de ces coûts-contrats. Selon la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), les NPEC s’appliquent bien, avec effet rétroactif, à tous les contrats d’apprentissage en cours relatifs à l’une de ces 522 certifications, mais aussi aux contrats déjà achevés. À charge pour les Opérateurs de compétences (Opco) de traiter les demandes de régularisation.
Par ailleurs, les acteurs de l'apprentissage attendent de connaître l'évolution des NPEC pour toutes les autres certifications, via un arrêté prévu fin août, alors qu'une diminution de 5 %, en moyenne, a été annoncée.
> Consulter l'arrêté sur le site de Légifrance
25/08/2023
Dans le cadre du projet de professionnalisation des CFA sur leurs 14 missions, porté par la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), et le Réseau des Carif-Oref, un deuxième webinaire aura lieu le 14 septembre à 14h.
Ce 2ème webinaire, réalisé par le Carif-Oref Provence-Alpes-Côte d'Azur, portera sur le thème du handicap "Être un CFA handi-accueillant".
Au programme : Quelle règlementation ? Quels enjeux ? Quels outils de sécurisation des parcours ? Quelles ressources à votre disposition ?
> Inscription en cliquant sur ce lien
25/08/2023
La Région Centre-Val de Loire organise, en lien avec les organismes de formation du territoire, une opération de découverte et d’information sur l’apprentissage.
> Retrouver l’agenda complet de la tournée 2023 sur le site Orientation
25/08/2023
Lancé fin 2018, l'appel à projets "prépa apprentissage" est un programme du Plan d'investissement dans les compétences (PIC). Il visait le développement de l'accompagnement de 75 000 jeunes les plus vulnérables vers l'apprentissage. L'appel à projets a permis de financer 144 projets, présentant tous une grande diversité, tant du point de vue de l'envergure (budget, nombre d'entrées visées) que de l'identité des porteurs (Centres de formation d'apprentis - CFA - d'entreprises ou de branches, organismes de formation et d'insertion).
L'étude qualitative menée porte sur 20 projets situés dans 8 régions et 3 d'entre eux se placent à l'échelle nationale.
Après 4 ans de déploiement, les projets relevant de "prépa apprentissage" comptabilisent 61 000 bénéficiaires. Un petit nombre de projets d'envergure, souvent portés par des têtes de réseau régionales ou nationales qui fédèrent les organismes ayant une implantation locale, concentrent la moitié des bénéficiaires de "prépa-apprentissage".
51 % des bénéficiaires de la période 2019-2022 sont mineurs et les peu diplômés représentent 83 % du public.
Les femmes représentent 35 % des bénéficiaires en 2022. Elles sont en moyenne plus âgées et plus diplômées que les hommes. 21 % des bénéficiaires résident en Quartiers relevant de la politique de la Ville - QPV - (contre 7 % des entrées en contrat d'apprentissage) et 10 % en Zones de revitalisation rurale (ZRR).
Les personnes en situation de handicap représentent 6 % des entrées en "prépa apprentissage", contre 1 % en contrat d'apprentissage.
L'étude qualitative montre, d'une part une surestimation du vivier de jeunes susceptibles de bénéficier de ce programme lors de la phase de conception du programme et d'autre part, une concurrence avec des dispositifs existants ; la mise en œuvre des projets "prépa apprentissage" s'étant faite, par ailleurs, dans un contexte de changement lié à la réforme de l'apprentissage (loi avenir professionnel de 2018).
L'absence de cadre de coordination territoriale a fortement limité la capacité à répondre aux difficultés rencontrées par les lauréats. Les actions "prépa apprentissage" sont ainsi restées très dépendantes de la qualité du partenariat noué par chaque opérateur.
Peu de lauréats ont proposé de nouvelles modalités de repérage. Ils se sont appuyés sur les prescripteurs habituels (particulièrement la Mission locale) et sur la communication pour faire connaître le dispositif. Le lien avec le milieu scolaire est resté, quant à lui, largement contrarié (pas de partenariat régulier avec les réseaux de lutte contre le décrochage scolaire).
Dans les projets développés, deux modèles d'actions préparatoires apparaissent : le modèle du "sas d'orientation" (orientation vers l'apprentissage au travers d'un éventail de choix d'orientation professionnelle) et le modèle du "sas d'entrée" (vers un CFA particulier ou une filière particulière).
D'après la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), 54 000 jeunes sont sortis du parcours "prépa apprentissage" entre 2019 et 2022. Conformément aux objectifs de l'appel à projets, le débouché le plus probable est bien l'alternance (44 % des cas).
La situation à la sortie de la "prépa apprentissage" est très variable d'un projet à l'autre. Plusieurs facteurs influent sur le parcours : hétérogénéité des publics à l'entrée, sélectivité variable, variation en ce qui concerne les ressources économiques et sociales des bénéficiaires, leur environnement familial, effet positif de la mise en relation avec les entreprises variable selon la maturité du projet professionnel du jeune et la "remobilisation" générée, etc.
Dans de rares situations, le dispositif ne semble pas produire d'effets à court terme, ne parvenant pas à assurer un minimum d'engagement et de motivation à suivre le parcours.
25/08/2023
Une circulaire du 19 juin 2023, parue au Bulletin officiel de l'enseignement supérieur et de la recherche du 20 juillet, apporte des précisions sur le dispositif de contrôle pédagogique pour les formations en apprentissage conduisant aux diplômes de l'Éducation nationale et à certains diplômes de l'Enseignement supérieur par la voie de l'apprentissage.
Elle annule et remplace la circulaire n° 2019-131 du 26 septembre 2019 et s'inscrit dans le cadre d'un décret d'application de la loi "Avenir professionnel", qui a réformé le contrôle pédagogique des formations dans les Centres de formation d'apprentis (CFA), en associant les corps d'inspection et des représentants désignés par les branches professionnelles et les chambres consulaires.
Selon la circulaire de la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et de la Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (Dgesip), le contrôle pédagogique porte sur la mise en œuvre de la formation au regard du référentiel du diplôme concerné : "il vise donc la formation de l'apprenti et se différencie sur ce point des audits de structures menés dans le cadre de la certification qualité".
Plus précisément, les contrôles pédagogiques peuvent porter "notamment" sur :
> Consulter la circulaire sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur
25/08/2023
France compétences a mis en ligne, le 28 juillet 2023, des versions actualisées de ses notices d'aide au dépôt de demande d'enregistrement au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et au Répertoire spécifique (RS). À destination des certificateurs, ces deux documents détaillent les étapes permettant l'enregistrement d'une certification dans l'un des deux répertoires.
> Consulter la notice d'aide à l'enregistrement au RNCP
25/08/2023
Prévues par la loi de finances initiale pour 2023, les revues de dépenses publiques réalisées au premier semestre 2023 évaluent la qualité de l'action publique et identifient des mesures d'économies en vue de définir les orientations du projet de loi de finances pour 2024 qui sera présenté à l'automne.
Parmi la quinzaine de revues engagées, une concerne directement le financement des Centres de formation d'apprentis (CFA).
Dans le domaine de l'apprentissage, le rapport rappelle que l'analyse des comptabilités analytiques des CFA montre que leur niveau de marge moyenne s'élève à 11,5 % en 2021 comme l'indiquait France compétences dans son rapport sur l'usage des fonds de la formation. En moyenne le niveau de prise en charge par contrat dépasserait de 1 000 euros le coût réel de la formation pour les CFA.
L'analyse des dépenses et des recettes conduite dans le cadre de la revue de dépenses débouche sur plusieurs hypothèses pour l'avenir. Dans le registre des dépenses, il est question de baisser à court terme les niveaux de prise en charge en tenant compte des coûts réellement pris en charge par les CFA, sans remettre en cause l'atteinte de l'objectif du million d'entrées en apprentissage d'ici 2027.
Mais le rapport évoque aussi l'introduction de modifications plus systémiques des modalités de régulation de la dépense, sans en préciser les contours. Sur le plan des recettes, plusieurs pistes sont avancées : la réduction des exonérations et exemptions sur la contribution unique à la formation professionnelle et à l'alternance ainsi que d'autres leviers tels que les contributions conventionnelles des branches professionnelles.
25/08/2023
À la suite du conseil d'administration de France compétences du 10 juillet 2023, les administrateurs avaient jusqu'au 17 juillet pour se prononcer sur les recommandations relatives aux Niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage (NPEC). Le 19 juillet, les délibérations adoptées ont été mises en ligne. Elles comptent près de 20 000 recommandations à destination des branches professionnelles qui auront un mois pour se prononcer avant la publication de l'arrêté du ministère du Travail officialisant les nouveaux NPEC (dits aussi "coûts-contrats") dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er septembre 2023.
Près de 20 000 NPEC sont concernés par une diminution comprise entre 0,1 % et 10 %. Au total, la baisse budgétaire moyenne pondérée par les effectifs est de l'ordre de 5 %, selon la note adressée par France compétences à ses administrateurs.
> En savoir plus sur le site de France compétences
25/08/2023
Portée par la territoriale, la hausse des recrutements d'apprentis dans la fonction publique continue en 2022.
Selon les dernières données statistiques de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), la hausse des recrutements d'apprentis observée dans le secteur public en 2021 se poursuit en 2022 avec 22 670 nouveaux contrats d'apprentissage estimés dans la fonction publique, soit 2 330 de plus qu'en 2021.
D'après la note d'analyse, si une augmentation des recrutements d'apprentis est observée dans l'ensemble des versants pour l'année 2022, la Fonction publique territoriale (FPT) reste le principal recruteur avec 62 % des nouveaux contrats d'apprentissage, suivie par la Fonction publique de l'État - FPE - (30 % des entrées).
Par ailleurs, un nouveau contrat signé sur deux concerne des personnes préparant un diplôme de niveau supérieur ou égal à Bac+3. De même, un apprenti sur deux était scolarisé l'année précédente.
Suite à la publication de la note d'analyse de la DGAFP, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, interrogé par AEF info, indique souhaiter faire de l'apprentissage une voie de pré-recrutement afin que les apprentis puissent intégrer la fonction publique plus facilement.
Le ministère a ainsi pour volonté de poursuivre la dynamique pour atteindre un total de 36 000 apprentis formés à l'horizon 2025 (23 000 apprentis dans la FPE, 9 000 dans la FPT et 4 000 dans la Fonction publique hospitalière - FPH -).
Face au nombre important d'employeurs qui manifestaient des difficultés de recrutement d'apprentis, des subventions ont été mises en place soit 3 000 euros par an et par apprenti dans la FPE et la FPH afin d'assurer la prise en charge partielle des coûts de formation.
Le ministère indique que "pour la FPH, une prime sera également attribuée aux maîtres d'apprentissage à compter du 1er janvier 2024, conformément à ce qui existe déjà dans les deux autres versants de la fonction publique". Si aucun montant n'est fixé pour l'heure, le cabinet du ministre affirme que "des discussions sont en cours avec la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) pour s'aligner sur le montant des primes déjà existantes dans les autres versants".
Des annonces devraient être réalisées à ce sujet au courant de l'automne 2023 pour une mise en place effective au début de l'année 2024.
25/08/2023
La loi du 1er août 2023 relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 crée le statut d’apprenti militaire.
Les élèves admis sous statut militaire dans les établissements d’enseignement technique et préparatoire militaire pour recevoir une formation générale et professionnelle ont le statut d’apprentis militaires. Cet enseignement constitue une forme spécifique d’apprentissage. A l’issue de leur formation, ces apprentis s’engagent à servir dans les forces armées et les formations rattachées.
Des aménagements des conditions d’apprentissage sont prévus par le code du travail et par le code de la défense.
> En savoir plus sur le site Centre Inffo
25/08/2023
Les organismes agissant sur le plan national pour la promotion de la formation technologique et professionnelle initiale et des métiers peuvent bénéficier de la taxe d’apprentissage au titre de la part de 13 % mentionnée au II de l’article L.6241-2 du code du travail. Pour cela, les ministères chargés de l’éducation nationale et de la formation professionnelle arrêtent chaque année une liste nationale de ces organismes éligibles.
Pour l’année 2024 et dans le cadre du déploiement de la nouvelle plateforme de répartition du solde de la taxe d’apprentissage Soltéa, la campagne de candidature des organismes souhaitant déposer une demande en vue de leur inscription sur la liste nationale ouvrira du 1er novembre 2023 jusqu’au 15 décembre 2023.
Cet appel à candidatures vise à définir une liste nationale d'organismes éligibles pour trois ans.
> En savoir plus sur le site du ministère du Travail
27/07/2023
Au 31 décembre 2022, les Centres de formation d'apprentis (CFA) accueillaient 953 600 apprentis, soit une augmentation de 14,3 % par rapport à 2021, après deux années de hausse historique autour de 30 % en 2020 et 2021.
Au total, ce sont 8,2 % des 16-29 ans qui sont en apprentissage.
Les effectifs d'apprentis dans l'enseignement secondaire continuent d'augmenter (+ 6,5 % en 2022, + 15,7 % en 2021), et la croissance de l'apprentissage dans l'enseignement supérieur est encore à un niveau élevé (+ 20,1 % en 2022, + 48,3 % en 2021).
Après une troisième, moins d'un élève sur quinze s'oriente vers une formation professionnelle sous apprentissage. Près d'un apprenti sur quinze est accueilli dans un Établissement public local d'enseignement (EPLE).
27/07/2023
La France et l’Allemagne ont signé, le 21 juillet 2023, un accord bilatéral sur l’apprentissage transfrontalier. Les apprentis français et allemands pourront désormais réaliser la partie pratique ou théorique de leur formation dans le pays voisin. Cet accord souligne le volontarisme français en faveur de la formation professionnelle et de la mobilité internationale des apprentis, en cette "Année européenne" dédiée aux compétences.
> Consulter le communiqué de presse sur le site du ministère
27/07/2023
Depuis fin mai 2023, la plateforme Soltéa, gérée par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), permet la répartition du solde de la taxe d'apprentissage. Les dispositions applicables à cette plateforme ainsi qu'au fonds associé sont définies par deux décrets datés du 15 juillet et parus au Journal officiel du 16 juillet 2023.
Le décret n° 2023-606 "relatif aux modalités d'affectation et de gestion du solde de la taxe d'apprentissage" précise notamment les critères selon lesquels sont affectés les fonds qui n'ont pas été fléchés.
Le décret n° 2023-607 "portant diverses dispositions relatives au versement et à la répartition du solde de la taxe d'apprentissage" prévoit notamment que les employeurs disposent d'au moins deux mois pour désigner les établissements bénéficiaires.
17/07/2023
Conformément au calendrier établi, une seconde baisse des niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d’apprentissage de 5 % interviendra au 1er septembre 2023, après une première baisse de 2,7 % intervenue à l’été 2022.
La date de réalisation de la seconde baisse avait été plusieurs fois décalée, afin de laisser le temps à l’Etat de vérifier la solidité des analyses effectuées sur la base des comptabilités analytiques des CFA, et de mieux comprendre et quantifier les effets de l’inflation sur la structure économique des CFA et, plus globalement, de l’apprentissage.
Les divers travaux, audits et consultations menés ces derniers mois ont démontré la fiabilité de l’exploitation des données de la comptabilité analytique, et ont confirmé l’existence d’écarts encore importants, dans certains CFA, entre les niveaux de prise en charge et les coûts réels observés.
Ainsi, pour faire converger les NPEC vers le juste prix, la méthode de régulation se fondera sur 2 principes :
17/07/2023
La Semaine nationale des Missions Locales aura lieu cette année du 11 au 20 octobre. Grand rendez-vous national et décentralisé dans les territoires, la Semaine nationale s’inscrit dans la durée comme l’événement majeur et incontournable du réseau des Missions Locales.
Elles valoriseront l’ensemble de leurs actions : leur expertise de l’accompagnement des jeunes, avec leurs partenaires ; leurs nouveaux projets pour adapter les réponses aux besoins des jeunes…
Les Missions Locales sont des acteurs essentiels de l’orientation des jeunes vers l’apprentissage.
> Retrouver la liste des événements prévus dans les territoires sur le site de la Semaine nationale 2023
17/07/2023
La Caisse nationale d’assurance maladie a publié son catalogue partenaires étudiants pour l’année universitaire 2023-2024.
Il contient des informations sur les étudiants en alternance (protection sociale et prévention aux risques professionnels), des informations générales sur les démarches à réaliser en cas de maternité, d’arrêt maladie, etc. qui s’appliquent aux apprentis. Plus globalement, le catalogue recense tous les dispositifs de l’Assurance Maladie en matière d’accompagnement et de prise en charge.
> Consulter le catalogue partenaires étudiants sur le site d'Ameli
17/07/2023
La Cour des comptes a publié le 7 juillet une note thématique sur le soutien public à la formation professionnelle et à l’apprentissage. Cette note fait partie d’un ensemble de travaux destinés à contribuer à la revue des dépenses engagées par le Gouvernement dans la perspective des projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2024. Elle s’inscrit dans la continuité du rapport sur la formation professionnelle publié fin juin.
La Cour indique ainsi que, sur 21,8 milliards d’euros de financements publics en faveur de la formation professionnelle et de l’apprentissage, 16,8 Md€ sont consacrés à l’alternance, dont 4,8 Md€ d’aides à l’embauche d’alternants et 10 Md€ pour le financement des contrats. Le coût annuel moyen par contrat d’apprentissage s’élève à 19 200 €.
Si la Cour souligne l’essor remarquable de l’apprentissage et sa valeur ajoutée pour l’insertion professionnelle des jeunes, elle estime nécessaire de recentrer le soutien public à la formation professionnelle et à l’apprentissage, via trois leviers :
> Retrouver la note thématique sur le site de la Cour des comptes
10/07/2023
Une actualité publiée sur le site du Ministère le 21 juin 2023 au sujet de la prépa-apprentissage rappelle que depuis 2019, plus de 61 000 bénéficiaires sont entrés en prépa-apprentissage (plus de 2 700 bénéficiaires en Centre-Val de Loire).
Parmi ces bénéficiaires, plusieurs se sont distingués récemment en étant récompensés pour leurs projets :
05/07/2023
Dans le cadre du projet de professionnalisation des CFA sur leurs 14 missions, porté par la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), et le Réseau des Carif-Oref, un premier webinaire a eu lieu le 22 juin.
Ce 1er webinaire, réalisé par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), le Réseau des Carif-Oref (RCO), la Dreets Occitanie et le Carif-Oref Occitanie a porté sur le thème de l’illettrisme et de l’évaluation des compétences de base et transversales des apprentis.
Au programme :
Le support de présentation et le replay sont disponibles sur le site du Carif-Oref Occitanie.
Nous vous informerons des prochains webinaires ouverts à tous les OFA et CFA de France, et d’Outre-mer :
05/07/2023
Dans le cadre de la campagne de communication sur l’apprentissage, un webinaire a été organisé à destination des employeurs, le mardi 27 juin. Il visait à répondre en direct aux questions qu’ils peuvent se poser sur l’apprentissage. Le directeur du CFA d’entreprise d’Orange et un apprenti ont apporté leurs témoignages lors de ce webinaire.
> Les replay et support de présentation sont disponibles
30/06/2023
Un message a été adressé par l’équipe en charge de Parcoursup le lundi 26 juin aux CFA proposant des formations en apprentissage sur la plateforme afin de leur rappeler la nécessité de saisir sur leur interface Parcoursup les contrats d’apprentissage transmis par les candidats.
En effet, la saisie de cette information génère l’envoi d’une proposition d’admission au candidat concerné dans son dossier Parcoursup. Ainsi, lorsque le candidat accepte cette proposition, il libère du même coup les autres vœux de formation sur lesquels il était en attente, voire une proposition d’admission qu’il avait acceptée dans une formation sous statut d’étudiant qui peut ainsi être proposée à un autre candidat.
La saisie de la conclusion d’un contrat nécessite simplement de renseigner le numéro Siret de l’entreprise contractante ainsi que sa dénomination. Cette information est également demandée au candidat lorsqu’il souhaite répondre à la proposition.
Il est essentiel de réaliser ces procédures pour que les candidats ayant déjà conclu un contrat puissent s’inscrire et ainsi libérer des places au bénéfice de candidats en liste d’attente sur d’autres formations.
Cette année, plus de 9 000 formations en apprentissage sont proposées sur Parcoursup pour près de 225 000 candidats.
30/06/2023
Parmi les apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2020, 73 % occupent un emploi salarié dans le secteur privé deux ans plus tard, en juillet 2022, un niveau proche de celui de la génération sortie d’études un an auparavant (72 %). 70 % des emplois qu’ils occupent sont en contrat à durée indéterminée (CDI), contre 68 % pour la génération précédente.
Si, deux ans après la sortie d’études, un niveau de formation élevé et l’obtention de la certification préparée continuent à favoriser l’insertion professionnelle, cet avantage est moins important que 6 mois après la sortie d’études. Le taux d’emploi salarié dans le secteur privé reste meilleur à l’issue d’une formation dans le domaine de la production (75 %) que dans celui des services (69 %).
> Retrouver l’étude complète parue le 27 juin sur le site de la Dares
30/06/2023
Les 12 000 organismes qui ont répondu fin 2022 à l'enquête sur les transformations de l’offre de formation (ETOF) sont à nouveau interrogés sur la certification Qualiopi.
L’objectif de cette enquête, qui a débuté le 12 juin 2023, est de recueillir le point de vue des organismes de formation sur cette certification qualité. Cette enquête permettra d’éclairer le choix d’initier ou non la démarche Qualiopi et les possibles effets de ce choix sur l’activité de l’organisme. Elle documentera également le déroulement du processus de certification quand la démarche a été initiée (conditions d’obtention, préparation de la démarche, difficultés rencontrées…).
Les organismes de formation concernés ont reçu un mail du Céreq avec leurs identifiants de connexion.
> Pour plus d’informations, consulter le site du Céreq
30/06/2023
Dans un rapport publié le vendredi 30 juin sur la formation professionnelle des salariés, la Cour des comptes dresse un premier bilan de la réforme de 2018. Il complète les observations et recommandations que la Cour a déjà formulées sur la réforme de l’apprentissage et sur France compétences, publiées en juin 2022.
La cour estime que le déploiement de la loi "avenir professionnel" du 5 septembre 2018 a été mené avec efficacité. En revanche, le système est structurellement déficitaire en raison de dépenses d'alternance toujours plus importantes. La cour recommande un financement pérenne de l'apprentissage par l’État.
La Cour émet notamment plusieurs recommandations au sujet de la qualité de l’offre de formation, les moyens financiers et la gouvernance (à consulter en page 19 de la synthèse).
> Consulter le rapport complet ainsi que sa synthèse
27/06/2023
À l'occasion de la restitution des travaux menés pendant les Rencontres Jeunesse de Matignon, la Première ministre a présenté une série de nouvelles mesures pour répondre aux attentes de la jeunesse.
L’une d’entre elles, favorise la mobilité des jeunes.
Le Gouvernement abaissera l’âge du permis de conduire à 17 ans à partir de janvier 2024 et étendra l’aide financière de 500 € destinée actuellement aux apprentis, aux jeunes en lycée pro pour leur permis de conduire dès la rentrée 2023.
> En savoir plus sur les nouvelles mesures en faveur des jeunes sur le site du gouvernement
23/06/2023
A l’issue de l’assemblée générale de l’association Euro App Mobility qui se tenait le mercredi 14 juin, une nouvelle convention cadre a été conclue entre l’association et le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion jusqu’en 2026. C’est Carole Grandjean, ministre déléguée à l’enseignement et à la formation professionnels, qui a signé cette convention pour l’administration.
Cette association, créée en 2020, a pour objectif de développer la mobilité internationale des alternants. Elle mène notamment le projet "MONA – Mon apprentissage en Europe", qui accompagne les acteurs intervenant dans les projets de mobilité européenne, et pilote la professionnalisation des référents mobilité dans les CFA.
> Pour plus d’informations, consulter le site d’Euro App Mobility
16/06/2023
L’Institut Montaigne publie sur son site internet une note d’éclairage sur l’apprentissage et propose ainsi un bilan du dispositif d’apprentissage et invite à la réflexion quant à la meilleure façon de le rationaliser et de l’améliorer sur les niveaux infra-bac.
La note souligne également le succès important de la réforme de 2018 en termes quantitatifs, notamment dans l’enseignement supérieur, qui a permis la hausse du taux d’emploi des jeunes.
Elle propose également plusieurs pistes de réflexion pour une meilleure articulation avec la formation en lycée professionnel.
Enfin, la trajectoire financière difficilement soutenable du dispositif soulève la question du financement de l’enseignement supérieur dans son ensemble.
> Vous pouvez consulter le rapport via ce lien
16/06/2023
La Fédération nationale des directeurs des centres de formation d'apprentis (Fnadir) a travaillé à l'élaboration d'une charte qualité à destination des employeurs d'apprentis pour un apprentissage durable.
Présentée le 6 juin 2023 lors de sa Journée nationale d'information et d'échanges organisée à Paris, cette charte regroupe les critères à respecter lors des quatre principales étapes du contrat :
> Consulter la charte qualité de la FNADIR à destination des employeurs d'apprentis
16/06/2023
La version .pdf remplissable du Cerfa du contrat d’apprentissage a été mise en ligne sur Service-Public.fr : Établir un contrat d'apprentissage (Formulaire 10103*10) | Service-public.fr
08/06/2023
Les modalités d'audit sont précisées pour harmoniser les pratiques et "renforcer" la certification.
Avec la publication au Journal officiel du 8 juin 2023 de l'arrêté du 31 mai portant diverses mesures en matière de certification qualité des organismes de formation, le ministère du Travail procède à de nombreux ajustements. Discuté depuis plusieurs mois avec les acteurs du champ de la formation professionnelle, ce texte détaille particulièrement les modalités d'intervention des certificateurs (modalités d'audit, délai de carence...) et les contraintes leur étant imposées dans le processus d'accréditation.
> Consulter l'arrêté sur le site de Légifrance
07/06/2023
Les adhérents de la Fédération nationale des directeurs des centres de formation d'apprentis (Fnadir), réunis en assemblée générale à Paris le 6 juin 2023, ont voté une motion destinée à alerter sur les risques d'une baisse des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage du secteur privé prévue par le gouvernement pour septembre 2023, au regard notamment de l'inflation galopante. La Fnadir a aussi rapporté un affaiblissement du financement des contrats d'apprentissage dans la fonction publique territoriale dans plusieurs régions dont Centre-Val de Loire.
06/08/2023
Un arrêté modifie les données contenues dans le service dématérialisé de l'apprentissage et les modalités pour y accéder.
Toutes les données relatives aux contrats d'apprentissage (dépôt, traitement et prise en charge des contrats d'apprentissage, versement des aides aux employeurs d'apprentis...) sont recensées au sein du "service dématérialisé de l'apprentissage" créé par un décret du 18 mars 2022.
Les données contenues dans ce traitement automatisé et les critères pour y accéder avaient été fixées par un arrêté du 7 juin 2022. Ce texte a été modifié par un arrêté du 3 mai 2023 publié au Journal officiel du 6 juin. Ce changement permet notamment de tenir compte du nouveau Cerfa (Centre d'enregistrement et de révision des formulaires administratifs) mis en place pour les contrats d'apprentissage.
L’arrêté précise en annexe :
> Consulter l'arrêté sur le site de Légifrance
05/06/2023
Les entrées en alternance progressent de 10 % sur un an au premier trimestre 2023.
Selon les données mises à jour de la Dares publiées le 31 mai 2023, près de 72 000 nouveaux contrats en alternance — contrats d'apprentissage et contrats de professionnalisation confondus — ont été signés au premier trimestre 2023, marquant une progression de 10 % par rapport à la même période en 2022. Ce sont les entrées en contrat de professionnalisation qui progressent le plus vite sur un an (+ 14 %), pour atteindre plus de 26 000 nouveaux contrats à fin mars 2023. Les entrées en apprentissage augmentent également, mais plus modérément (+ 8,4 %), et atteignent 53 000 nouveaux contrats à fin mars.
31/05/2023
L'Etat a lancé sa campagne de communication apprentissage le 23 mai dernier "L’apprentissage : faire le bon choix en 2023 !"
Pour informer et continuer à viser l’objectif d’1 million de contrats d’apprentissage chaque année d’ici 2027, le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion a lancé le 23 mai une campagne média de valorisation et de recrutement - via la radio, les réseaux sociaux et le digital - adressée aux jeunes et à leurs parents.
Le site 1 jeune 1 solution a été enrichi avec du contenu dédié à l’apprentissage, à destination des jeunes mais également des employeurs :
Une campagne hors-média s’adresse également aux entreprises pour les inciter à recruter des apprentis. Ils sont invités à faire le choix de l’apprentissage pour la rentrée 2023 à travers des témoignages d’apprentis et maîtres d’apprentissage de multiples horizons professionnels et plus particulièrement sur des secteurs en tension. Différents webinaires sont planifiés :
31/05/2023
A l’occasion du lancement de la nouvelle campagne de communication sur l’apprentissage et à quelques mois de la rentrée, plus de 325 000 opportunités d’apprentissage sont répertoriées sur le site 1 jeune 1 solution, qui intègre le moteur de la recherche de La Bonne Alternance.
Les candidats à l’apprentissage peuvent découvrir les opportunités sur cette page tandis que les entreprises peuvent déposer leurs offres de contrats d’apprentissage directement sur le site 1 jeune 1 solution.
25/05/2023
Le ministère du Travail a mis à jour, le 11 mai 2023, la Foire aux questions (FAQ) "aide à l'embauche d'alternants" à destination des employeurs, des jeunes et des Centres de formation d'apprentis (CFA). La première version de cette FAQ date de septembre 2020. Elle avait été publiée après l'annonce par le gouvernement de la mise en œuvre d'une aide exceptionnelle destinée à soutenir les embauches d'apprentis et de bénéficiaires de contrat de professionnalisation alors que la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 faisait craindre une baisse des recrutements.
La nouvelle version de la FAQ comprend les informations relatives à la nouvelle aide instaurée pour les contrats conclus en 2023. Conformément aux annonces du gouvernement, un décret du 30 décembre 2022 prévoit en effet la création d'une aide de 6 000 euros pour les employeurs qui concluent un contrat d'alternance entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, versée la première année de formation, quel que soit l'âge du signataire du contrat d'apprentissage et jusqu'à 29 ans révolus pour les contrats de professionnalisation. Elle vient remplacer l'aide exceptionnelle pour les contrats conclus du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2022 dont le montant était de 5 000 euros pour un alternant mineur et 8 000 euros pour un majeur.
> En savoir plus sur le site du ministère du Travail
16/05/2023
Les jeunes inscrits sur Parcoursup ont jusqu'au 12 septembre 2023 pour finaliser leurs vœux.
Selon une note du service statistique du ministère de l'Enseignement supérieur, le nombre d'offres de formation en apprentissage a progressé de 24 % sur un an. Ce sont donc 9 239 formations qui sont proposées en apprentissage en 2023.
Dans un communiqué diffusé le 16 mai, le gouvernement a affirmé que 210 000 candidats avaient déjà confirmé plus de 1,1 million de vœux d'apprentissage sur Parcoursup.
Au total, 917 000 candidats ont confirmé au moins un vœu d'orientation sur Parcoursup.
> En savoir plus sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
09/05/2023
L'entrée en vigueur des nouveaux niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage est décalée à septembre 2023.
La baisse de 10 % des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage devait avoir lieu en deux temps : en septembre 2022 et en avril 2023.
Si la première baisse a bien eu lieu, la seconde est reportée en septembre 2023. Cette information intervient après le premier report d'avril à juillet annoncée en début d'année.
La Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) justifie cette décision par la poursuite de l'analyse des données comptables des CFA et de la situation financière de France compétences.
05/05/2023
Le plan de lutte contre les accidents du travail graves et mortels cible notamment les jeunes travailleurs (stagiaires, apprentis, élèves des lycées professionnels, nouveaux embauchés) car leur plus faible expérience professionnelle et leur méconnaissance d’un nouvel environnement de travail les exposent davantage aux risques et aux accidents du travail.
Afin d’encourager des gestes et des comportements sûrs au travail le plus tôt possible et en amont de l’entrée dans le milieu professionnel, le ministère du Travail, le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Éducation nationale, avec l’appui de l’expertise de l’Institut national de recherche en santé au travail (INRS) et de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), ont conçu un mémento à destination des employeurs accueillant des jeunes en formation professionnelle.
Au-delà du cadre législatif et réglementaire relatif aux obligations de l’employeur en termes de santé et sécurité au travail, ce document synthétique et visuel vise à diffuser les messages clefs en matière de santé et sécurité au travail avant et lors de l’arrivée du jeune en formation professionnelle.
Il identifie les bonnes pratiques et les bons réflexes à adopter, pour accompagner les jeunes dans leurs premiers pas en milieu professionnel.
> Vous pouvez télécharger le mémento via ce lien
05/05/2023
La DARES a publié le 4 mai 2023 des données concernant le profil des contrats de professionnalisation et leurs bénéficiaires en 2022. Ainsi, 121 000 contrats ont été signés en 2022, soit un nombre équivalent à celui de 2021.
S’agissant des bénéficiaires, l’âge à l’entrée augmente, 51% des contrats étant signés par des adultes de 26 ans et plus (+7 points sur un an). Ils sont également moins diplômés à l’entrée, 35% des bénéficiaires possédant un diplôme du supérieur (-5 points).
05/05/2023
Les listes des structures habilitées à percevoir le solde de la taxe d'apprentissage pour l'année 2023 sont publiées sur le site internet de la préfecture de région Centre-Val de Loire.
En savoir plus sur le site de la préfecture
Pour rappel, l'article R6241-3 du code du travail prévoit que les préfets de région publient le 31 décembre au plus tard la liste des premières formations technologiques et professionnelles ouvrant droit à recevoir des fonds provenant de la taxe d'apprentissage, ainsi que la liste des organismes habilités à percevoir la taxe d'apprentissage au titre de leur participation au service public de l'orientation tout au long de la vie.
03/05/2023
Du 22 au 26 mai 2023, Pôle emploi se mobilisera avec ses partenaires autour d’une semaine dédiée à la promotion de l’alternance, auprès des jeunes, des demandeurs d’emploi et du grand public.
Tout au long de cette semaine, des évènements seront organisés dans les agences Pôle emploi visant à :
La communication nationale grand public débutera le 9 mai prochain.
24/04/2023
Le nouveau formulaire Cerfa du contrat d’apprentissage et sa notice actualisée ont été publiés le 20 avril 2023.
Les évolutions du Cerfa du contrat d’apprentissage ont plusieurs visées :
La notice et ses mentions d’information ont été mises à jour. Les principales évolutions concernent :
Un calendrier de déploiement progressif sera communiqué aux différents acteurs, opérateurs de compétences et CFA afin d’intégrer cette version du formulaire dans leurs systèmes d’informations.
Le Cerfa 10103*09 reste utilisable.
Vous pouvez retrouver le Cerfa et sa notice sur le site Service public : Établir un contrat d'apprentissage (Formulaire 10103*10)
24/04/2023
En réaction aux annonces du Gouvernement qui se désengage progressivement du financement de l’apprentissage pour la fonction publique territoriale (contribution à hauteur de 15M€ annuels par l’Etat sur la période 2023-2025) et de France compétences contribuant de son côté à hauteur de 15M€ en 2023, 10M€ en 2024 et 5M€ en 2025, la Direction Générale du CNFPT a pris la décision de fermer par anticipation la plateforme de recensement des intentions de recrutement pour 2023, afin de faire un point budgétaire.
A ce titre le CNFPT publie une actualité sur son site internet.
17/04/2023
Après plusieurs mois de maintenance, le simulateur employeur et le simulateur alternant sont de nouveau disponibles sur le Portail de l’alternance.
Le simulateur employeur permet d’estimer le coût d’un alternant et les aides dont l’employeur peut bénéficier, tandis que le simulateur alternant permet d’estimer le salaire de l’alternant.
Plusieurs corrections ont été apportées notamment pour intégrer l’aide 2023 à l’embauche d’alternants, et sa présentation a été légèrement modifiée.
Vous pouvez les retrouver via ces liens : simulateur employeur / simulateur alternant
S’agissant de la recherche de contrats d’alternance, le Portail de l’alternance intègre désormais le moteur de recherche de "La bonne alternance", le service proposé par la mission interministérielle pour l’apprentissage.
11/04/2023
France compétences annonce le prochain lancement de sa campagne de remontée des données comptables et analytiques de l'apprentissage au titre de l'exercice 2022. Elle débutera le 4 mai et prendra fin le 31 juillet 2023. Cet exercice est une obligation qui s'inscrit dans le cadre de la loi du 5 septembre 2018. Tous les organismes de formation par apprentissage qui ont dispensé des formations en apprentissage en 2022 sont concernés par la remontée de leurs données.
La procédure comporte deux étapes :
Toutes les informations sur les différentes étapes, ainsi que les règles relatives à la déclaration 2022, seront disponibles sur le site de France compétences à partir du 14 avril 2023.
Pour accompagner les organismes, des webinaires d'information seront également organisés les 9 et 16 mai.
Les données une fois consolidées, permettent notamment à France compétences de mieux connaître les coûts des formations en apprentissage.
> En savoir plus sur le site de France compétences
11/04/2023
Un article de présentation de SOLTéA, la plateforme en ligne dédiée aux employeurs redevables du solde de la taxe d’apprentissage et aux établissements habilités à le percevoir, a été publié sur le site du Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion.
Il permet ainsi de répondre à plusieurs questions :
> Retrouvez l’article sur le site du Ministère
27/03/2023
Un an après leur sortie d’études en 2021, 70 % sont en emploi salarié dans le secteur privé en juillet 2022.
En juillet 2022, un an après leur sortie d’études, l’insertion professionnelle des apprentis de niveau CAP à BTS s’est améliorée par rapport à leur situation en janvier 2022, avec une hausse du taux d’emploi de 5 points.
Cette hausse est plus marquée pour les sortants de CAP et de baccalauréats professionnels que pour les sortants des autres formations.
Par rapport à la génération précédente, les taux d’emploi un an après la sortie d’études sont en hausse pour les sortants de CAP (+ 3 points) et de baccalauréats professionnels (+ 2 points) ; ils sont stables pour les sortants de BP et de BTS.
Un an après la sortie d’études, le taux d’emploi des hommes s’élève à 72 %, contre 66 % pour les femmes, un écart stable par rapport à l’insertion à 6 mois.
> Vous pouvez retrouver la publication complète sur le site de la DARES
23/03/2023
La campagne de transmission du bilan pédagogique et financier ouvre à compter du 3 avril 2023.
Chaque année, les organismes de formation doivent transmettre un bilan pédagogique et financier (BPF) qui retrace leur activité en matière de formation professionnelle au titre du dernier exercice comptable clos.
A défaut de transmission, la déclaration d’activité devient caduque.
La campagne de transmission du bilan pédagogique et financier se déroulera du 3 avril au 31 mai 2023. (La date limite fixée en principe au 30 avril par l’article R6352-23 du Code du travail est donc reportée.)
La saisie du BPF peut s’effectuer en ligne sur le site Mon Activité Formation.
NB : Les organismes de formation n’ont plus à envoyer une copie signée du BPF par courrier à la DREETS, ni à joindre de bilan, compte de résultat et annexe du dernier exercice clos. La télétransmission du BPF sur Mon Activité Formation fait foi.
> Plus d’informations sur le site Mon Activité Formation
> Consulter l’article de Centre Inffo "Organismes de formation : soignez votre bilan pédagogique et financier, c’est un instrument de contrôle !"
21/03/2023
La Fédération nationale des directeurs des centres de formation d'apprentis liste quatorze propositions destinées à renforcer la qualité dans l'apprentissage.
La Fnadir a remis une liste de quatorze propositions destinées à renforcer la qualité dans l'apprentissage, à la ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels, Carole Grandjean, lors de sa venue au conseil d'administration de la Fnadir qui s'est tenu le 14 mars 2023.
Pour rappel, le chantier de la qualité de la formation des apprentis fait partie des travaux ouverts par la ministre avec les réseaux de CFA.
> Consulter les quatorze propositions de la Fnadir
Par ailleurs, la Fnadir met en place plusieurs commissions en son sein, dont l'une doit travailler à la réalisation d'une charte qualité d'accompagnement des apprentis en entreprise ; une initiative favorablement accueillie par Carole Grandjean.
La Fnadir espère aboutir à l'élaboration de cette charte d'ici au 6 juin 2023, date où se tiendra sa journée nationale d'information et d'échange. Les trois autres commissions mises en place portent sur l'accompagnement des directeurs et directrices de Centres de formation d'apprentis (CFA), la définition des critères d'un "CFA durable" et les actions de plaidoyer et d'influence de la Fnadir.
21/03/2023
En 2022, le nombre de nouveaux contrats de professionnalisation enregistrés sur un an est stable par rapport à 2021 (+ 0,4 %).
Les données relatives aux contrats de professionnalisation, publiées par le ministère du Travail le 2 mars 2023, montrent que le niveau des entrées en 2022 est quasi stable par rapport à celui observé en 2021 (+ 0,4 %) avec 121 000 contrats de professionnalisation, soit sept fois moins que pour l'apprentissage.
Cette stabilisation intervient après une nette diminution des entrées en contrat de professionnalisation enregistrée à compter de 2018, le nombre de nouveaux contrats ayant été divisé par deux en deux ans (passant de 235 000 en 2018 à 113 000 en 2020), avant de remonter très légèrement en 2021 avec 120 600 entrées. La stabilisation du nombre de nouveaux contrats de professionnalisation masque deux évolutions contraires : le nombre de nouveaux contrats se réduit de 11,6 % pour les moins de 26 ans quand celui des 26 ans ou plus augmente de 15,3 %.
Au total, les entrées en alternance (apprentissage et professionnalisation tous âges confondus) ont progressé de 11,8 % entre 2021 et 2022 pour atteindre 958 027 nouveaux contrats.
21/03/2023
Parmi les apprentis inscrits en dernière année d’une formation de niveau CAP à BTS en 2020-2021, quatre sur dix étaient encore en formation l’année suivante, pour l’essentiel à nouveau dans le cadre d’une formation en apprentissage. Quant aux autres, ils occupaient majoritairement un emploi salarié dans le privé.
> Consulter l’infographie réalisée par Centre Inffo
20/03/2023
Le Gip Alfa Centre-Val de Loire publie son nouveau site sur la formation en région en remplacement d'Etoile !
Formation Centre-Val de Loire est le nouveau site de référence de la formation tout au long de la vie en région Centre-Val de Loire.
Gratuit et grand public, ce nouvel espace prend la relève du site Etoile. Il propose de nouvelles fonctionnalités pour trouver plus facilement :
Vous y trouverez des actualités, un agenda et des articles pour mieux comprendre les dispositifs de formation.
17/03/2023
Lancée il y a quatre ans, la Prépa-apprentissage aide les jeunes à préparer leur entrée en apprentissage. Ce dispositif leur laisse le temps de choisir un futur métier et de mûrir un projet professionnel.
> Les explications du CFAS Centre-Val de Loire dans un article sur le site formation
03/03/2023
Selon les données publiées par la Dares, 837 000 contrats d’apprentissage ont été signés en 2022, soit une hausse de 14 % par rapport à 2021, où 736 000 contrats avaient été signés.
Quelques caractéristiques de ces contrats :
> Vous pouvez retrouver le détail des données sur le site de la Dares.
> Des infographies chiffrées sont également disponibles sur le site du Ministère du Travail.
27/02/2023
Selon les dernières données de l’INSEE parues la 14 février 2023, sur la population totale des 15-64 ans, 2,3% sont en alternance.
Si on observe une légère diminution par rapport au 3e trimestre 2022 (-0,1 point), ce taux d’alternants est en nette progression par rapport au 4e trimestre 2019 (+0,6 point).
Le taux d’emploi de la population des 15-64 ans s’élève quant à lui à 68,3%.
22/02/2023
La collecte de l’offre de formation par apprentissage est assurée par le GIP Alfa Centre-Val de Loire (Carif-Oref CVL), désigné comme collecteur unique de l’offre par apprentissage suite au décret n° 2021-792 du 22 juin 2021.
A ce titre, il publie un bilan chiffré de l’apprentissage sur le site Etoile, ainsi qu’une synthèse sous forme d’infographie des principaux indicateurs de l'offre apprentissage en région.
En quelques mots :
22/02/2023
L’étude a été publiée en janvier sur le site internet de la DREETS CVL
Elle présente un comparatif 2017-2021 des points suivants :
En quelques mots :
22/02/2023
Développer la mobilité européenne des apprentis fait largement consensus alors même que seuls 7 800 apprentis effectuent leur apprentissage en Europe chaque année.
A la demande du ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a dressé un constat sur les freins au développement des projets de mobilité européenne et fait des propositions à même de l’augmenter significativement.
Pour lever les difficultés observées, le rapport développe notamment un panel d’une vingtaine de propositions réparties en cinq thèmes : juridique, financier, organisationnel, académique et de gouvernance, dont trois constituent les leviers les plus actifs pour accompagner le développement de la mobilité des apprentis.
> Retrouvez le rapport sur le site de l’IGAS
22/02/2023
Afin d’accompagner les entreprises de son périmètre dans leurs démarches, l’Opco des entreprises de proximité (EP) vient de mettre en ligne une solution numérique pour calculer les coûts financiers du recrutement d’une personne en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
L’estimation du reste à charge de l’entreprise se calcule sur la base :
22/02/2023
La plateforme Parcoursup est ouverte depuis le 18 janvier 2023, avec une offre étoffée pour les formations en apprentissage, comme nous le révèle la Mission interministérielle pour l’apprentissage.
Ce sont plus de 7 800 offres de formation en apprentissage pour lesquelles des vœux peuvent être formulés par les candidats jusqu’au 18 septembre 2023 inclus pour postuler.
À cette même période en 2022, seules 5000 formations étaient répertoriées.
Le nombre d'offres continuera de progresser au fil des enregistrements auprès des Carif-Oref.
22/02/2023
Précarité des apprentis, pratiques abusives des CFA : l'Anaf remet douze propositions à Carole Grandjean
L'Association nationale des apprentis de France (Anaf) a rencontré pour la première fois Carole Grandjean, la ministre déléguée en charge de l'Enseignement et de la Formation professionnels, le 9 février 2023. À cette occasion, elle lui a remis douze propositions destinées en particulier à pallier les écueils de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018.
L'Anaf met particulièrement l'accent sur la lutte contre la précarité des apprentis et les pratiques abusives de certains Centres de formation d'apprentis (CFA).
L'Anaf propose notamment de revaloriser la tranche la plus basse des salaires des apprentis, d'ouvrir la prime d'activité à tous les apprentis, de revaloriser les aides au logement, à la restauration et au premier équipement et de les verser directement aux apprentis, ou encore de créer un fonds social tourné vers les apprentis en difficulté.
Par ailleurs, pour lutter contre les abus de certains CFA, l'association préconise de confier une mission de contrôle aux Directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets), d'intégrer les apprentis aux conseils de perfectionnement au sein des CFA, de rendre le référentiel Qualiopi plus exigeant et d'interdire les contrats engageant les jeunes à payer des frais de formation au moment de l'inscription ou lors de la fin de période de recherche d'un employeur.
06/02/2023
Réalisé par France Compétences, ce premier rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle s’adresse aux acteurs du système de formation professionnelle, ainsi qu’à ceux de l'orientation professionnelle et de l'emploi.
Son principal objectif : leur offrir une image fiable des liens entre coûts, qualité et valeurs d’usage des actions de formation, afin de les éclairer sur l’efficience du système et par conséquent, dans leurs choix.
Le Rapport sur l’usage des fonds a ainsi pour objectifs de :
S’agissant de l’apprentissage :
> Lien vers l’article de France compétences
> Vous pouvez télécharger la fiche thématique consacrée à l’apprentissage
> Rapport complet sur le site de France Compétences
06/02/2023
A l’occasion de la cinquième édition de la Semaine nationale de l’apprentissage dans l’artisanat, les chiffres de l’apprentissage dans le secteur ont été révélés.
Ainsi, près de 176 000 apprentis ont été formés en 2020-2021 par des entreprises artisanales. Un chiffre record depuis 2010, en hausse de 14 % par rapport à l’année précédente. Le nombre d’apprentis en BTS a notamment bondi de 69 % en un an.
En 2022, le réseau des CMA a recensé 112 000 jeunes en contrat d’apprentissage dans l’artisanat, soit une hausse de 2,5 %. Parmi ces apprentis, 90 % préparent un diplôme de niveau 3 à 5 - soit du CAP au Bac +2 - et 80 % d’entre eux trouvent un emploi dans les 7 mois suivant l’obtention de leur diplôme.
> Retrouvez le communiqué de presse publié le 2 février 2023
30/01/2023
Au 3e trimestre 2022, la productivité du travail par tête des branches marchandes non-agricoles se situe 6,4 % en deçà de sa tendance prévalant avant la crise sanitaire liée au Covid-19.
Parmi les différents facteurs susceptibles d'expliquer cet écart, le développement de l'alternance y contribuerait à hauteur d'un cinquième, soit 1,3 point.
> Consulter l’étude sur le site de la DARES
30/01/2023
Une nouvelle version de CELIA, la plateforme de dématérialisation des contrats d’apprentissage pour le secteur public, a été mise en ligne.
Parmi les nouveautés :
Un nouveau guide utilisateur de la plateforme a été publié.
30/01/2023
Afin de rendre le processus de régulation plus précis et de mieux documenter les écarts que la comptabilité analytique pour 2021 a mis en lumière, il a été décidé de reporter de quelques mois le calendrier de l’exercice de détermination des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage (NPEC).
Initialement prévu pour le 1er avril 2023, ce nouvel exercice pourra se dérouler au début de l’été, pour une entrée en vigueur des nouveaux NPEC au 1er juillet 2023. Ce délai supplémentaire permettra à France compétences de relever la diversité des situations que recouvrent les écarts constatés et de mieux anticiper les impacts pour les CFA en lien avec l’objectif d’atteinte d’un million d’apprentis d’ici la fin du quinquennat.
30/01/2023
France Compétences a publié le vendredi 27 janvier une nouvelle version de son Vademecum RNCP, afin de prendre en compte notamment les évolutions de la VAE.
L'ambition de ce Vademecum est de guider les organismes dans le processus d’enregistrement de leur certification professionnelle.
Il précise les attendus relatifs à l’enregistrement au RNCP d’une certification professionnelle, comprend les lignes directrices de la Commission de la certification professionnelle, et comporte des indications relevant de bonnes pratiques.
25/01/2023
La Fondation innovations pour les apprentissages (Fipa) a remis à la ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean, le 16 janvier 2023, à Montrouge le guide intitulé "Créer son CFA d'entreprise pour en faire un levier opérationnel de développement RH", à destination des directions des ressources humaines et formation. Il s'agit d'une mise à jour d'un document publié en juillet 2020.
Selon la Fipa, la création d'un Centre de formation d'apprentis (CFA) présente plusieurs atouts : optimisation de sa politique de recrutement, gestion de l'évolution des métiers de son secteur, développement de sa marque employeur...
La nouvelle version du guide est enrichie d'exemples d'entreprises ayant sauté le pas. Le document présente les différents aspects de la mise en œuvre du CFA d'entreprise : les règles juridiques à respecter, le modèle économique du CFA, la construction d'un parcours pédagogique et le suivi d'une démarche qualité. Outil d'aide à la décision, le guide comporte aussi une grille d'évaluation qui permet de passer en revue les différents critères (RH, stratégiques, organisationnels et financiers) intervenant dans la décision de créer un CFA d'entreprise.
> En savoir plus sur le site de la Fipa
23/01/2023
L’agence Erasmus + a publié son nouveau guide sur la reconnaissance de la mobilité en formation professionnelle initiale.
Conçu à destination des organismes d’enseignement et de formation professionnels, il vise à promouvoir les outils de la reconnaissance de la mobilité des apprenants en Europe et à fournir des informations pratiques aux professionnels pour valoriser et reconnaître les compétences professionnelles acquises dans les projets de mobilité européenne.
Les apprentis et les CFA sont concernés et vous pourrez trouver un certain nombre d’exemples dans le guide.
09/01/2023
A la suite du renouvellement du soutien du Gouvernement au recrutement des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation pour tous les contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2023, la foire aux questions sur les aides au recrutement en alternance a été mise à jour.
A noter, le jeudi 5 janvier, le Président de la République a annoncé, la prolongation de l’aide de 6 000€ à l’embauche d’alternants jusqu’à la fin du quinquennat.
03/01/2023
Ce qui change avec l’aide à l’alternance 2023.
Dans le prolongement des annonces relatives au renouvellement du soutien aux entreprises pour l’embauche d’alternants faites par Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et par Carole Grandjean, Ministre déléguée à l’enseignement et la formation professionnels, le 1er décembre dernier, le décret d’application de cette l’aide 2023 vient d’être publié et précise les modalités d’application.
A partir du 1er janvier 2023, le gouvernement renouvelle son soutien au recrutement des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation, pour tous les contrats conclus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023, jusqu’au niveau master et pour toutes les entreprises.
L’aide financière est d’un montant de :
Cette aide concerne la première année d’exécution du contrat et se substitue totalement à l’aide unique aux employeurs d’apprentis.
Les conditions de niveau de diplôme et d’engagement pour les entreprises de 250 salariés et plus sont inchangées par rapport aux modalités de l’aide exceptionnelle.
03/01/2023
L’arrêté du 29 décembre 2022 fixant la liste nationale des organismes habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage pour les trois années à venir (2023-2025) a été publié au journal officiel.
La liste des organismes "agissant au plan national pour la promotion de la formation technologique et professionnelle initiale et des métiers" éligibles au bénéfice du solde de la taxe d’apprentissage en application du 13° de l’article L.6241-5 du code du travail, est arrêtée par les ministres en charge de l’éducation nationale et de la formation professionnelle pour trois ans. La liste nationale pour la période 2023-2025 fait figurer les organismes à maintenir car inscrits précédemment sur la liste, intègre les nouveaux organismes pour trois ans et ceux pour lesquels l’habilitation est renouvelée pour les trois prochaines années car prenant fin au 31 décembre 2022.
> Pour les organismes habilités au niveau régional à percevoir le solde de la taxe, les listes sont accessibles sur le site de la préfecture de la région Centre-Val de Loire.
03/01/2023
Parmi les apprentis inscrits en dernière année d’une formation de niveau CAP à BTS en 2020-2021, 39 % sont encore en études l’année scolaire suivante, pour l’essentiel à nouveau dans le cadre d’une formation en apprentissage. Les bac pro et les BTS voient ainsi leur taux de poursuite d’études augmenter sensiblement pour la seconde année consécutive.
Parmi ceux qui ne poursuivent pas leurs études, 65 % occupent un emploi salarié dans le privé en janvier 2022, 6 mois après leur sortie. Cette part augmente de 4 points par rapport à la génération précédente, sortie en 2020, qui avait été particulièrement touchée par la crise sanitaire. La levée des restrictions sanitaires liées à la Covid-19 et la reprise de l’activité bénéficient tout particulièrement aux apprentis formés à l’hôtellerie-restauration-tourisme (61 %, en progression de 13 points par rapport à la génération précédente).
Dans six cas sur dix, l’emploi occupé est un contrat à durée indéterminée (CDI). Trois sortants sur dix travaillent chez l’employeur où ils ont effectué leur apprentissage (+ 2 points par rapport à l’année précédente).
À tous les niveaux de formation, les jeunes ayant obtenu le diplôme préparé occupent plus souvent un emploi salarié dans le privé 6 mois après leur sortie d’études que ceux n’ayant pas obtenu de diplôme ; ils sont 70 % à être en emploi dans le privé 6 mois après contre 56 % pour ceux ne l'ayant pas obtenu. Les taux d’emploi 6 mois après la sortie d’études sont plus élevés pour les sortants des spécialités relevant de la production (68 %) que des services (61 %).
> Lien vers l’étude de la Dares
16/12/2022
Une proposition de loi pour faciliter la mobilité internationale des alternants a été déposée le 29 novembre dernier à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement a pour objectif de permettre à la moitié d’une classe d’âge d’avoir passé, avant ses 25 ans, au moins six mois dans un autre pays européen. Dans un contexte de marché du travail de plus en plus mondialisé, la mobilité des alternants à l’étranger constitue également un levier particulièrement intéressant afin de favoriser l’insertion dans l’emploi des jeunes.
Effectuer une mobilité, en Europe ou à l’international, est en effet l’occasion pour eux d’améliorer leurs compétences linguistiques en situation de travail, d’enrichir leurs pratiques professionnelles par la découverte d’outils et techniques différentes, de découvrir une autre culture et donc d’améliorer leurs compétences techniques, linguistiques et d’adaptation. Ces compétences sont particulièrement prisées par les entreprises françaises, à la recherche de salariés sachant s’adapter dans un environnement complexe.
Il apparaît nécessaire, d’une part, de simplifier l’accès au dispositif afin de renforcer la capacité des centres de formation d’apprentis (CFA) ou organismes de formation, entreprises et alternants, à se saisir pleinement des nouvelles possibilités ouvertes en matière de mobilité par la loi de 2018 et, d’autre part, de sécuriser la mobilité des alternants en matière de protection sociale, de rémunération et de conditions d’accueil à l’étranger.
L’objectif de l’article premier est de permettre que l’ensemble des mobilités puissent s’effectuer au choix dans le cadre d’une mise en veille du contrat ou d’une mise à disposition de l’alternant auprès de la structure qui l’accueille.
L’article 2 vise à préciser et simplifier le dispositif des conventions individuelles de mobilité.
Enfin, l’article 3 vise à organiser une convergence des niveaux de financements de la mobilité par les opérateurs de compétences et à garantir une couverture sociale minimale gratuite pour tous.
> Lien vers la proposition de loi
13/12/2022
Le Cereq publie, le 1er décembre 2022, les résultats de son enquête Génération "Quand l'école est finie. Premiers pas dans la vie active de la Génération 2017".
Parmi les jeunes sortants de l’enseignement secondaire qui ont terminé leurs études en 2017, 19 % ont suivi une formation par la voie de l’apprentissage (dont 3 % une seconde professionnelle et 16 % une première année de CAP).
Les jeunes entrant sur le marché du travail après une formation par alternance représentent 24 % de la génération 2017.
L’avantage procuré par l’alternance en termes d’insertion professionnelle s’observe pour la génération 2017 comme pour les précédentes. En octobre 2020, 80 % des jeunes formés par l’alternance occupent un emploi contre 69 % de leurs homologues de la voie scolaire. Par ailleurs, alors que 43 % des ex-alternants ont connu une trajectoire d’accès rapide et durable à l’emploi à durée indéterminée, celle-ci ne concerne que 25 % des sortants de la voie scolaire.
> Lien vers les résultats de l’enquête
13/12/2022
Employeur, vous êtes sur le point d’accueillir un mineur au sein de votre entreprise en tant que stagiaire ou apprenti. Avant d’accueillir ce stagiaire ou d’employer cet apprenti, il est important de connaitre la réglementation applicable.
Les travaux à confier à ce jeune font peut-être partie des travaux nécessaires à la formation soumis à une déclaration de dérogation (appelés travaux réglementés) auprès de l’inspection du travail.
Si les jeunes travailleurs peuvent être affectés à des travaux légers ; en revanche, le code du travail interdit de les affecter à des travaux dangereux.
Toutefois, pour les besoins de leur formation professionnelle et sous certaines conditions, les jeunes peuvent être affectés à certains de ces travaux et certaines de ces activités, qui sont alors qualifiés de travaux réglementés.
Pour ce faire, les employeurs, maîtres de stage et maîtres d’apprentissage, doivent adresser une déclaration de dérogation auprès de l’inspection du travail. Cette déclaration, réalisée pour les besoins de la formation, est collective, attachée au lieu d’accueil du jeune et valable 3 ans.
Une fois la procédure de déclaration de dérogation effectuée, l’employeur ou le chef d’établissement doit s’assurer de la mise à disposition, en cas de contrôle sur le lieu de formation, d’informations individuelles pour chaque jeune employé ou accueilli.
Vous trouverez sur le site internet de la DREETS Centre-Val de Loire le formulaire de dérogation à adresser à l’inspection du travail, le formulaire d’informations obligatoires à tenir à disposition et leur notice pour vous aider à remplir ces documents.
05/12/2022
Cette prime doit prendre le relais des actuelles aides exceptionnelles de 5 000 euros pour l'embauche d'un alternant mineur et de 8 000 euros pour un majeur.
Dans la continuité du soutien du Gouvernement au déploiement de l’alternance, une aide d’un montant de 6 000€ sera versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat (ce qui rend le coût de la première année quasiment nul pour les moins de 21 ans et faible au-delà.)
Le nouveau dispositif d’aide instauré pour 2023 répond à un triple objectif :
Cette aide s’appliquera pour les contrats conclus en 2023, pour l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation de moins de 30 ans.
Avec le retour d’un marché de l’emploi dynamique, les opportunités d’entrée en apprentissage se multiplient. Les entreprises font néanmoins face à de nouveaux défis, pour lesquels l’Etat les accompagnera.
A partir du 1er janvier 2023, tous les employeurs d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation jusqu’à 30 ans auront accès à une aide à l’embauche de 6 000 euros. Le montant de cette aide est unique quelle que soit la taille de l’entreprise, quel que soit le niveau de formation, quel que soit l’âge de l’apprenti.
Les contours de cette aide seront définis dans les prochaines semaines par décret.
Rappelons, qu'après 733 000 contrats d'apprentissage en 2021 (deux fois plus qu’en 2019), un objectif de 800 000 contrats d’apprentissage est fixé pour 2023 et un objectif d’un million en 2027.
> Lien vers le communiqué de presse
05/12/2022
Un moteur de recherche est disponible sur le site internet de France compétences. Il permet à toute entreprise de connaître son Opco de rattachement. Pour cela, deux cas de figures sont possibles :
> Lien vers le moteur de recherche
05/12/2022
Le référentiel des niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d’apprentissage signés à compter du 1er novembre 2022, intégrant les NPEC correspondants aux 275 certifications concernées par les nouvelles recommandations votées au CA de France compétences du 29 septembre 2022 (et mentionnées dans l’arrêté du 27 octobre 2022 fixant les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage), vient d’être publié sur le site internet de France compétences.
05/12/2022
Dans un communiqué publié le 29 novembre 2022, la Fédération nationale des directeurs des centres de formation d'apprentis (Fnadir) demande au gouvernement à ce que les profits dégagés par l'économie de l'apprentissage soient réinvestis pour concourir aux objectifs éducatifs de la Nation.
Elle propose qu'une partie des bénéfices des établissements formant des apprentis soit obligatoirement fléchée sur des investissements tant matériels qu'immatériels. De plus, elle préconise d'instaurer une modulation positive des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage pour favoriser la construction des parcours infra Bac-post Bac, dans un même Centre de formation d'apprentis (CFA), en valorisant des partenariats inter-établissements si besoin.
La Fnadir suggère aussi de valoriser les primes aux entreprises qui s'engagent dans une démarche de qualité d'accueil et de suivi de leurs apprentis, telle que charte qualité, formation des tuteurs, liens avec le CFA.
07/11/2022
Pour rappel, eu égard à l’identification de niveaux anormalement bas suite à la procédure initiée le 15 décembre 2021, l’arrêté de carence du 31 août 2022 avait prévu, pour 275 certifications, le maintien des anciens niveaux de prise en charge en vigueur avant le 1er septembre 2022 dans l’attente d’une correction des niveaux anormalement bas.
L’arrêté de carence du 27 octobre 2022 vient donc clore la procédure de révision des recommandations de France compétences lancée le 29 septembre 2022.
L’ensemble des niveaux de prise en charge déterminés lors de cet exercice correctif sont applicables aux contrats conclus à partir du 1er novembre 2022.
Le référentiel des niveaux de prise en charge nouvellement applicables par France compétences sera disponible dans les prochains jours.
> Lien vers l’arrêté du 27 octobre 2022
24/10/2022
Le tableau de bord de l’alternance permet de compiler plusieurs sources de données sur l’alternance.
Ainsi, près de 9 % des 15-29 ans suivaient une formation en alternance en 2021 (contre 5% en 2010). La proportion d’apprentis dans le supérieur est quant à elle passée de 5 % en 2010 à 16 % en 2021. Six apprentis du supérieur sur 10 sont en université.
Par ailleurs, la part des apprentis dans la main d’oeuvre salariée privée est de 4,16 % en 2021. Ils représentent 0,4 % des employés du secteur public.
On note également une représentation importante des apprentis dans les secteurs de la construction, de l’Industrie ou encore des services de l’automobile. Cette prédominance dans des métiers fortement genrés font apparaitre une population d’apprentis très masculine.
Les contrats de professionnalisation enregistrent leurs entrées tout au long de l’année (à la différence des contrats d’apprentissage qui sont marqués par une forte saisonnalité), avec des formations plus courtes et moins dépendantes des calendriers scolaires.
> Lien vers le tableau de bord : L’observatoire de l’alternance (Centre inffo)
17/10/2022
Rendre visible les formations par apprentissage auprès des futurs élèves et étudiants. Voilà l’enjeu de la collecte de l’offre de formation par apprentissage qui débute chaque année au mois d’octobre.
Elle est réalisée auprès des CFA de la région par le GIP Alfa Centre-Val de Loire en tant que Carif-Oref régional.
Son objectif : alimenter l’ensemble des sites, plateformes et catalogues nationaux et régionaux des formations par apprentissage et de l’orientation.
Sans cette collecte, aucun CAP, BAC pro, BTS ou encore certification professionnelle ne seraient accessibles sur les applications de l’Éducation nationale –ParcourSup ou Affelnet-Lycée -le Catalogue national de l’apprentissage, le site La bonne alternance de Pôle emploi, la Bourse de l’apprentissage, Etoile…
Afin d’accompagner cette collecte 2023, le GIP Alfa Centre-Val de Loire met à disposition des ressources utiles :
> Pour en savoir plus, lien vers l’article du site Etoile.
03/10/2022
La loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 permet à France compétences de prendre toute mesure visant à l'équilibre du budget dont elle a la charge, notamment en révisant ses recommandations sur les niveaux de prise en charge déterminés par les branches. La procédure applicable lorsque France compétences révise ses recommandations est prévue à l’article D. 6332-79-1 du code du travail.
Cette procédure permet à France compétences, dans le cadre d’une révision de ces recommandations, de laisser un délai d’un mois aux branches professionnelles pour prendre en compte ces recommandations correctives. Dans le cas où les branches ne prennent pas en compte ces recommandations ou n’auraient pas défini de niveaux, c’est l’Etat qui fixe, par arrêté, les niveaux de prise en charge applicables aux certifications concernées.
Des niveaux de prise en charge anormalement bas pour près de 275 certifications incluses dans l’exercice initié en décembre 2021 ont été identifiées à l’été 2022. Afin de permettre une correction de ces niveaux de prise en charge le plus rapidement possible, le décret n° 2022-1273 du 29 septembre 2022 a pour objectif de raccourcir à 10 jours au lieu d’un mois le délai laissé aux branches pour prendre en compte les recommandations de France compétences. Il prévoit également que ce délai réduit est applicable jusqu’au 30 novembre 2022.
03/10/2022
Cette année encore, la rentrée scolaire et étudiante doit être un moment de mobilisation interministérielle, au niveau national et territorial, pour répondre aux attentes des jeunes et des employeurs en matière d’apprentissage.
Cette instruction interministérielle demande aux préfets de mobiliser à nouveau les cellules régionales interministérielles d’accompagnement mises en place depuis la rentrée 2020, afin de rassembler les acteurs (centres de formation d’apprentis, opérateurs de compétences, employeurs) et les leviers de mise en relation entre offre et demande d’apprentissage.
Ces cellules d’accompagnement auront pour objectif de :
26/09/2022
Enquête 2020 auprès de la Génération 2017 : 1 jeune sur 5 est issu de l’alternance.
Le début de carrière des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017 est d'autant plus favorable que leur niveau d’études est élevé. Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés. Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d'emploi que du niveau de diplôme.
L’alternance occupe désormais une place non négligeable au sein de l’enseignement supérieur, puisqu’un jeune sur cinq en est issu. L’alternance concerne particulièrement la licence professionnelle (la moitié des sortants) et le BTS (presqu'un tiers des sortants) mais concerne aussi les formations plus longues : ainsi, 40 % des sortants de master économie, gestion ou AES, 31 % des sortants d’école de commerce et 20 % des ingénieurs ont quitté une formation en alternance en 2017.
> Lien vers l’enquête 2020 auprès de la Génération 2017 sortants du supérieur
12/09/2022
Le Ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion lance une campagne de communication afin de promouvoir l’apprentissage et ses filières en tension de recrutement auprès des jeunes. Cette campagne débutera le 15 septembre pour finir le 16 octobre.
Plusieurs événements ont accompagné la première journée de lancement le 15 septembre :
12/09/2022
La Dares publie deux documents sur l’alternance en 2021, l’un sur l’apprentissage l’autre sur les contrats de professionnalisation.
Les entrées en apprentissage sont en forte hausse pour la deuxième année consécutive. 733 200 nouveaux contrats d’apprentissage débutent en 2021, soit 38 % de plus qu’en 2020. Cette hausse fait suite à une augmentation, déjà forte, en 2020 (+ 44 % par rapport à 2019). Cette dynamique est surtout portée par les apprentis de l’enseignement supérieur, du secteur tertiaire et employés par les entreprises de 10 salariés ou plus.
Le profil des apprentis se transforme. Le niveau de la formation préparée et, de façon liée, l’âge à l’entrée continuent d’augmenter. Dans le secteur privé, qui représente 97 % des entrées, 60 % des contrats commencés en 2021 correspondent à des formations du supérieur (+ 4 points par rapport à 2020).
Les embauches en contrat de professionnalisation progressent en 2021 après un fort repli en 2020. En 2021, les entrées en contrat de professionnalisation s’établissent à 120 600 et augmentent pour la première fois depuis 2019 (+ 7 % sur un an). Le nombre de personnes en contrat de professionnalisation, 136 500 fin 2021, continue quant à lui de diminuer (- 18 % sur un an) sous l’effet de la forte baisse des entrées en 2020.
Le profil des nouveaux bénéficiaires poursuit son évolution depuis 2018 : ils sont plus âgés (la part des plus de 30 ans a doublé), leur niveau d’études s’abaisse et ceux précédemment en recherche d’emploi sont plus nombreux. Du côté des employeurs, la part des entreprises de 250 salariés ou plus et de celles relevant des activités de soutien aux entreprises et des services principalement non marchands progresse.
> Consulter la publication Dares sur les contrats d’apprentissage
> Consulter la publication Dares sur les contrats de professionnalisation
05/09/2022
Publication par France compétences du référentiel des niveaux de prise en charge 2022.
Le décret de carence publié le 31 août 2022 renvoie à un arrêté le soin de fixer la date d’entrée en vigueur des nouveaux niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d’apprentissage. Cet arrêté permet une entrée en vigueur de ces montants au 1er septembre, pour application à tous les contrats d’apprentissage conclus à partir de cette date.
Près de 3 300 certifications dont les valeurs ont été fixées par arrêté, prennent en compte la baisse moyenne globale de 5 % des niveaux de prise en charge décidée par les recommandations de France compétences. Suite aux alertes émises par les CFA sur les NPEC devant entrer en vigueur à la rentrée, 275 certifications sont en cours de modification, en attendant la définition de leur NPEC.
France compétences a ainsi mis en ligne une première version du référentiel avec l’ensemble des niveaux de prise en charge applicables pour les contrats d’apprentissage signés à compter du 1er septembre 2022.
> Pour en savoir plus :
05/09/2022
Les jeunes ont été particulièrement affectés par la crise sanitaire et économique en 2020, avec une baisse sensible du taux d’emploi et une hausse de l’inactivité. Mais dès 2021, ils sont moins en inactivité, moins au chômage, et davantage en emploi. En fin d’année, leur situation est même plus favorable qu’avant-crise.
Lancé à l’été 2020, le plan « 1 jeune, 1 solution » vise à soutenir l’emploi des jeunes dans ce contexte de crise : le taux d’emploi en alternance augmente (+0,5 point entre les 4e trimestres de 2019 et de 2020), grâce à la mobilisation en faveur de l’alternance, notamment avec les aides exceptionnelles instaurées pour soutenir ce dispositif dans le cadre du plan, ainsi qu’à la réforme de l’apprentissage de 2018.
Le taux d’emploi des 15-24 ans progresse de 4,4 points entre les 4e trimestres de 2020 et 2021. L’alternance y contribue à hauteur de 2,1 points (soit 49 % de la hausse).
> Pour en savoir plus, lien vers le Focus DARES n°40 d’août 2022 « Comment la situation des jeunes sur le marché du travail évolue-t-elle pendant la crise sanitaire ? »
31/08/2022
Les recrutements d'apprentis dans la fonction publique en hausse de 31 % en 2021.
Selon la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), en 2021, le nombre de nouveaux contrats d'apprentissage dans la fonction publique est estimé à 19 800, soit une hausse de 31 % par rapport à 2020 (+ 4 740).
Cette augmentation des recrutements d'apprentis concerne tous les versants de la fonction publique. La fonction publique territoriale reste le principal recruteur avec 63 % des nouveaux contrats d'apprentissage, suivie par la fonction publique de l'État (31 % des entrées).
La moitié des contrats sont signés par des personnes qui préparent un diplôme de niveau Bac +3 (46 %). Si un contrat sur deux concerne un jeune en scolarité, un contrat sur six est signé par une personne qui était déjà en apprentissage.
> Consulter la publication sur le site de la DGAFP
26/07/2022
Le ministre de la Fonction publique fixe à 17 000, le nombre d'apprentis recrutés dans la fonction publique d'État pour la campagne 2022-2023.
Le gouvernement veut augmenter de 15 % le nombre d'apprentis dans la fonction publique d'État d'ici l'an prochain.
Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé, dans une circulaire envoyée le 6 juillet 2022 aux ministres et aux préfets, que l'État devra recruter 17 000 apprentis pour la campagne 2022-2023. Soit une hausse de 15 % comparée à 2021.
Cependant, pour réduire les frais de formation, le gouvernement encourage les employeurs publics à négocier avec les Centres de formation d'apprentis (CFA).
> En savoir plus sur le portail de la Fonction publique
27/07/2022
Suite à la prolongation de l’aide exceptionnelle aux employeurs d’alternants, le guide pratique est mis à jour.
En recrutant un apprenti ou une personne en contrat de professionnalisation, l'employeur peut prétendre à des aides. Pour l'orienter dans ses démarches et éclairer les organismes de formation, le guide des "Aides aux contrats en alternance", publié par le ministère du Travail, détaille les aides existantes et apporte des conseils pour en faciliter l'obtention. Il permet également d'assister dans les démarches à effectuer auprès de l'Opérateur de compétences (Opco) et de l'Agence de services et de paiement (ASP).
> Consulter le guide sur le site du ministère du Travail
25/07/2022
Les CFA doivent transmettre leurs données comptables avant le 29 juillet 2022.
Les organismes de formation qui dispensent des formations en apprentissage doivent chaque année remonter leur comptabilité analytique à France compétences.
Les données comptables au titre de l’année 2021 devaient initialement être transmises avant le 22 juillet 2022. Cette date est reportée au 29 juillet.
> En savoir plus sur le site de France compétences
25/07/2022
Adopté par la commission le 30 juin dernier, il intègre toutes les notes de doctrines et des guides précédemment publiés par France compétences au titre du RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
Ce vadémécum a pour ambition de guider les organismes dans le processus d’enregistrement de leur certification professionnelle. Il précise les attendus relatifs à l’enregistrement au RNCP d’une certification professionnelle (construction des référentiels des certifications), comprend les lignes directrices de la Commission de la certification professionnelle, et comporte des indications relevant de bonnes pratiques.
Ce vadémécum sera accompagné, au dernier trimestre 2022, de supports de communication complémentaires.
12/07/2022
Le Projet Mona « Mon apprentissage en Europe » se dote de 25 millions d’euros pour le recrutement de personnels dédiés à la mobilité Erasmus+ dans les CFA.
En outre, cela permettra de développer l’accueil d’apprentis européens dans les entreprises françaises et de renforcer la reconnaissance des compétences acquises en mobilité.
Le communiqué de presse donne quelques données éclairantes sur la mobilité Erasmus+ dans l’apprentissage.
> Lien vers le communiqué de presse
12/07/2022
Parmi les apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2019, 72 % occupent un emploi salarié dans le secteur privé deux ans après leur sortie d’études, en juillet 2021, soit une part plus élevée que pour la génération précédente (67 %).
Deux ans après leur sortie d’études en 2019, 49 % des apprentis ont un emploi en CDI (soit 14 points de plus par rapport à la situation 6 mois après la sortie d’études) et 23 % ont un emploi hors CDI (majoritairement en CDD et dans une moindre mesure, en missions d’intérim).
Parmi les apprentis sortant du système scolaire en 2019, 46 % ont occupé un emploi à la fois à 6, 12, 18 et 24 mois après leur sortie d’études : 29 % ont eu un seul et même employeur à ces quatre dates et 17 % ont eu au moins deux employeurs distincts.
Enfin, près d’un ancien apprenti sur cinq (19 %) est toujours salarié de l’employeur de son apprentissage.
> Lien vers la publication et les données de la DARES
12/07/2022
Vers une baisse globale mais très variable des niveaux de prise en charge.
Le travail de révision des Niveaux de prise en charge d'une formation en apprentissage, ou coûts-contrats (NPEC) des contrats d'apprentissage, prévu par le nouveau système de financement de l'apprentissage issu de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 et lancé par France compétences début 2022 avait un double objectif : améliorer la convergence des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage mais aussi améliorer la soutenabilité financière du système de formation professionnelle.
Le conseil d'administration de France compétences s'est positionné le 30 juin 2022 sur les NPEC. Il acte une baisse moyenne des niveaux de prise en charge de 10 % mise en place en deux temps, - 5 % en septembre 2022 puis - 5 % en avril 2023. La décision de l'instance de régulation s'applique de manière différenciée selon les branches et certifications.
Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt, a confirmé cette double baisse des NPEC dans les prochains mois.
>Lien vers la délibération du conseil d’administration de France compétences du 30 juin 2022
05/07/2022
Une aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation a été mise en place depuis le 1er juillet 2020 jusqu’au 30 juin 2022.
Une prolongation de cette aide jusqu’au 31 décembre 2022 a été décrétée, dans les mêmes conditions qu’actuellement : pour l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation, 5 000 € pour un mineur et 8 000 € pour un majeur, pour toutes les entreprises privées et sous condition d’engagement pour celles de 250 salariés et plus, pour la première année d’exécution du contrat.
Ainsi, l’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation reste applicable aux contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2022.
> Lien vers le décret n° 2022-958 du 29 juin 2022
05/07/2022
Un décret du 29 juin 2022 prévoit qu’une aide à l’embauche de 8 000 € est versée aux employeurs qui embauchent des demandeurs d’emploi de longue durée âgés de 30 ans et plus pour les contrats conclus entre le 1er novembre 2021 et le 31 décembre 2022.
Ainsi, les employeurs qui embauchent en contrat de professionnalisation un jeune de moins de 30 ans bénéficieront de l’aide exceptionnelle jusqu’au 31 décembre 2022 et les employeurs qui embauchent en contrat de professionnalisation un demandeur d’emploi de longue durée de 30 ans et plus bénéficieront de l’aide à l’embauche pour les demandeurs d’emploi de longue durée jusqu’au 31 décembre 2022.
De plus, le décret prévoit que la condition de demandeur d’emploi de longue durée doit être remplie (applicable à partir du 1er juillet 2022) :
ou
ou
Enfin, l’aide à l’embauche sera versée aux employeurs qui embauchent un salarié en contrat de professionnalisation à l’issue d’une préparation opérationnelle à l'emploi individuelle (POEI) ou d’une action de formation préalable au recrutement pour les contrats conclus entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2022.
> Lien vers le décret n° 2022-957 du 29 juin 2022
27/06/2022
La formation en alternance constitue une mesure phare de lutte contre le chômage des jeunes, en améliorant l’insertion professionnelle des moins qualifiés d’entre eux.
La dernière réforme de l’alternance, résultant de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, en a profondément modifié le pilotage et le financement. Les juridictions financières dressent un premier bilan de ces mesures au plan national qu’elles illustrent par des enquêtes menées dans cinq régions.
Les juridictions financières formulent dix recommandations dans leur rapport (financement de l’apprentissage, développement de l’entrée en apprentissage des populations cibles, adéquation et qualité de l’offre de formation, pilotage et gestion) et invitent notamment les pouvoirs publics à élaborer une stratégie nationale pour l’alternance comportant des objectifs et des modalités de financement cohérents.
Parallèlement à cette enquête, la Cour des comptes a contrôlé France compétences, établissement public créé au 1er janvier 2019 notamment pour assurer la régulation et le financement de la formation professionnelle et de l’alternance. La Cour formule ainsi quatre recommandations dans son référé sur France compétences pour rétablir la situation financière de l’établissement.
27/06/2022
La Grande école du numérique met à disposition sur son site internet un moteur de recherche recensant 15 000 formations aux métiers du numérique. En lien avec ses partenaires (l’Onisep, le réseau des Carif-Oref et la Cour des comptes), le groupement d’intérêt public cherche ainsi à rendre l’offre plus lisible et à aider les internautes à s’orienter et choisir leur parcours selon leur profil ou leur situation géographique. Le moteur de recherche permet de filtrer les formations accessibles en alternance.
> Lien vers le moteur de recherche
20/06/2022
La DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) a publié en mars 2022 une note d’information sur l’orientation vers l’apprentissage à la fin de la troisième à la rentrée 2019.
Au 31 décembre 2019, parmi les nouveaux apprentis inscrits dans un centre de formation d’apprentis (CFA) en première année de CAP ou en seconde professionnelle, les deux tiers avaient fait un vœu d’apprentissage dans l’application nationale d’affectation l’année scolaire précédente, lorsqu’ils étaient dans leur processus d’orientation après la troisième.
Par ailleurs, 45 % (soit 27 000 élèves) des jeunes ayant fait un voeu en apprentissage après la troisième en 2019 pour toute formation en première année de CAP, seconde professionnelle, brevet professionnel agricole ou titre homologué de niveau 3 et 4, intégreront un CFA (dont 50 % des garçons et 35 % des filles). En outre, environ 6 800 jeunes sortant de troisième sont inscrits dans un CFA, mais n’ont fait aucun voeu dans la procédure d’affectation.
A noter, la liste des établissements de formation en apprentissage recensés dans Affelnet n’était pas exhaustive. En 2019, 72 % des CFA étaient recensés dans l’application contre 81 % en 2018. Cette baisse du taux de couverture pourrait s’expliquer par les nombreuses créations de CFA qui ont suivi l’entrée en vigueur de la loi de 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel, et qui n’ont pas nécessairement pu être recensées dans l’application.
Deux apprentis sur trois (65 %) ayant formulé au moins un voeu en apprentissage ont obtenu leur vœu complet, c’est-à-dire qu’ils sont inscrits à la rentrée 2019 dans l’établissement et la spécialité du même vœu.
08/06/2022
L'aide accordée aux employeurs pour la signature d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation sera prolongée pour des contrats conclus jusqu'à la fin de l'année 2022.
Elle devait initialement s’achever le 30 juin prochain.
Quant à l'avenir de ces aides financières après le 31 décembre 2022, "cela dépendra de la loi de finances pour 2023 puisque […] les aides sont votées année par année dans le budget".
C’est ce qu’a précisé le ministre du Travail, du plein-emploi et de l’insertion, Olivier Dussopt, dans un communiqué du 24 mai 2022.
Même si de nombreux défis restent à relever (la régulation des pratiques ; l'orientation des jeunes ; l'accès à la mobilité internationale ; les freins périphériques : logement, mobilités, manque de préparation au monde du travail), l’objectif est fixé à 1 million d’apprentis par an, contre 700 000 aujourd’hui.
24/05/2022
La carte des établissements proposants la prépa apprentissage vient d’être mise à jour par le ministère du travail.
> Cartographie sur le site du ministère du travail
23/05/2022
Dans le cadre de la promotion de l'apprentissage dans la fonction publique, ce guide, destiné aux IFAS (Instituts de formation d'aides-soignants) et aux employeurs, a été élaboré pour inciter le développement de l'apprentissage dans les formations d'aides-soignants.
09/05/2022
Une étude publiée par la Dares en avril 2022 fait état d’une augmentation des dépenses en matière d’alternance de 13 % entre 2019 et 2020.
Dont une augmentation de 26 % pour l’apprentissage (les dépenses passant de 4,9 milliards d’euros en 2019 à 6,2 milliards d’euros en 2020) et une baisse pour les contrats de professionnalisation de 46 % (1,1 milliards d’euros en 2019 contre 643 millions d’euros en 2020).
L’aide exceptionnelle à l’apprentissage représente 14,7 % des dépenses apprentissage en 2020.
Autre fait marquant, la formation et la rémunération des tuteurs en alternance bondissent de 26 % entre les deux années, montrant une réelle prise en compte de cette fonction pour la réussite des jeunes.
> Télécharger l’étude de la Dares
09/05/2022
Le groupe AEF Info a lancé fin mars jusqu’à fin mai, la 2ème édition du Challenge alternance & stages jeunes d’avenirs France bleu.
Cette plateforme digitale nationale gratuite propose plus de 120 000 offres par jour partout en métropole et en outre-mer. Elle a déjà permis plus de 42 000 mises en relation positives entre candidats et recruteurs. AEF info et France bleu souhaitent atteindre l’objectif des 100 000 "matchs" d’ici la fin mai. La recette du succès tient au système de matching entre CV et offres proposant ainsi aux jeunes uniquement les offres qui correspondent à leur profil et à leurs compétences. L’opération est soutenue par les 11 Opco.
Les rédactions de France bleu sur le territoire proposent aux centres de formation de s’associer à l’une des émissions qu’elles organisent régulièrement à l’antenne pour promouvoir l’alternance.
L’occasion pour les CFA :
Pour plus d’information : anna.mazelier@aefinfo.fr - 06 40 60 73 49
04/05/2022
France compétences va appeler les branches à prendre en compte le coût observé pour revoir leur position.
Alors que les branches professionnelles ont déjà fait part de leur positionnement sur les NPEC (les niveaux de prise en charge d'une formation en apprentissage, ou coûts-contrats) relatifs aux certifications relevant de leur périmètre, France compétences a adopté une délibération visant à leur demander de se positionner de nouveau d'ici au 25 mai 2022.
En effet, les branches n'ont pas assez pris en compte les coûts moyens observés par France compétences à partir des données comptables remontées par les CFA et les propositions de NPEC formulées par les branches correspondent à une augmentation de près de 5 % du coût global par rapport aux NPEC actuels.
Les branches doivent donc se positionner à nouveau sur les NPEC pour réduire cette élévation du coût global. Il est également demandé aux commissions paritaires de joindre à leurs propositions des éléments méthodologiques complémentaires dans le cas où ces propositions s'écartent significativement à la hausse des coûts moyens observés.
France compétences prévoit une entrée en vigueur des nouveaux NPEC "au 1er septembre au plus tard". La date d'entrée en vigueur des nouveaux coûts-contrats fera toutefois l'objet d'un arbitrage politique.
15/04/2022
Plusieurs mesures destinées à lever tous les freins au recrutement d’apprentis par les employeurs publics ont été mises en place.
Ainsi, depuis le 15 février dernier, les employeurs du secteur public et les CFA peuvent transmettent les contrats d’apprentissage via la nouvelle plateforme de dématérialisation : contrat.apprentissage.beta.gouv.fr
Afin de promouvoir la plateforme et d’accompagner son appropriation par les employeurs publics (et CFA), plusieurs outils de communication ont été mis à disposition :
15/04/2022
Le décret n° 2022-528 du 12 avril 2022 relatif à la contribution annuelle de France compétences au centre national de la fonction publique territoriale pour les frais de formation des apprentis a été publié au journal officiel.
Ce décret constitue le dernier élément du dispositif assurant la participation de France compétences au financement des frais de formation des apprentis du secteur public local. De fait, la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 prévoit que les frais de formation des apprentis du secteur public local sont intégralement pris en charge par le CNFPT. Cet article prévoit aussi que le financement de cette prise en charge sera supporté par les employeurs publics locaux, le CNFPT, l’Etat et pour France compétences par une contribution annuelle. Pour rappel, ces dispositions ont fait l’objet d’un décret simple d’application en date du 28 février 2022.
Le décret du 12 avril 2022 parachève ce dispositif en tirant les conséquences de l’existence d’une contribution de France compétences à destination du CNFPT. Il modifie ainsi l’affectation du produit des contributions des employeurs par France compétences afin de permettre que celle-ci puisse verser la contribution prévue par l’article 12-1 de loi du 26 janvier 1984 au CNFPT. Ensuite, il ajoute une nouvelle sous-section financière au budget de France compétences afin de favoriser la traçabilité des versements opérés au CNFPT, par France compétences, pour le financement des frais de formation des apprentis.
15/04/2022
Les organismes de formation qui ont dispensé des formations en apprentissage en 2021 doivent transmettre leur comptabilité analytique à France compétences. La plateforme extranet permettant de remonter les données au titre de 2021 est désormais ouverte. Les éléments à transmettre doivent concerner l’année 2021, quelle que soit la période de clôture comptable de l’organisme de formation.
Comme l’année précédente, la procédure de dépôt s’effectue en deux temps. Les organismes doivent d’abord créer ou mettre à jour leur compte utilisateur en remplissant le formulaire en ligne. Une fois l’inscription validée par France compétences, ils pourront télécharger leur propre formulaire d’enquête à partir du 2 mai, le renseigner et le redéposer avant le 22 juillet 2022.
En cas de difficulté, France compétences met à disposition une adresse e-mail ainsi qu’un numéro d’appel téléphonique, disponible sur son site internet.
> Lien vers le site de France compétences
15/04/2022
En janvier 2022, 22 100 contrats d’apprentissage ont débuté, soit une hausse de 4,9 % sur un an (+4,9 % pour les contrats du privé et +2,8 % pour ceux du public). Ainsi, 22 068 contrats d’apprentissage ont été conclus en janvier 2022.
Le site PoEm de la DARES permet de disposer de toutes les données de suivi des politiques de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle et notamment de l’apprentissage et des contrats de professionnalisation.
14/04/2022
Le décret n° 2021 du 27 décembre 2021 précise les modalités d’attribution de cette indemnité aux personnels civils et militaires de l’État, titulaires et contractuels, ainsi qu’aux magistrats judiciaires.
Aux termes de ce décret, l’allocation forfaitaire annuelle de 500 euros est versée par tranche de 250 euros, pour chaque période de tutorat d’une durée minimale de 6 mois. Elle est exclusive de tout autre élément de rémunération dont la finalité vise à valoriser les fonctions de maître d’apprentissage. Toutefois, elle ne se substitue pas aux dispositifs indemnitaires de même nature, lorsque ces derniers sont plus favorables.
Le dispositif entre en vigueur au 1er janvier 2022. Pour les conventions d’apprentissage en cours à cette date, le versement des tranches de l’allocation forfaitaire sera calculé à partir du 1er janvier 2021.
> Décret n° 2021 du 27 décembre 2021
14/04/2022
Pour contribuer au développement de l’apprentissage dans la Fonction publique hospitalière et apporter des solutions complémentaires aux besoins RH des établissements, les instances nationales de l’Anfh (Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier) ont validé le principe de mobilisation des fonds mutualisés de l’association pour co-financer les parcours d’apprentissage conformément au Projet Stratégique.
> Guide de l’apprentissage dans la FPH
28/03/2022
En 2021, 120 600 nouveaux contrats de professionnalisation ont été signés (+ 6,9 % sur un an).
Profil des nouveaux bénéficiaires de contrat de professionnalisation en 2021 :
La Dares note par ailleurs une baisse de 5 points de la part des entrants en contrat de professionnalisation préparant un diplôme ou un titre reconnu par l’Etat enregistré au RNCP, autres que CQP (53 %).
Les caractéristiques des contrats sont les suivantes :
Enfin, quatre secteurs d’activité regroupent 72 % des nouveaux contrats : soutien aux entreprises (27 %), commerce, réparation d’automobiles et de motocycles (20 %), industrie (14 %) et administration publique, enseignement, santé humaine et actions sociales (11 %).
> En savoir plus sur le site de la Dares
21/03/2022
Le décret prévoit que les modalités de versement applicables au solde de la taxe d'apprentissage versé en 2022 sont identiques à celui versé en 2021. Soit :
Le décret prévoit les mêmes modalités d'établissement des reçus par l'établissement bénéficiant du solde qu'avant 2022 pour les versements des entreprises soit :
> Décret n° 2022-378 du 17 mars 2022
21/03/2022
En juillet 2021, un an après leur sortie d’études à l’été 2020, 69 % des apprentis ont un emploi salarié dans le secteur privé en France, contre 61 % en janvier 2021, 6 mois après leur sortie.
Alors que cette génération d'apprentis a été affectée à sa sortie d'études par la crise économique due à l'épidémie de Covid-19, elle bénéficie un an plus tard de la reprise de l'activité.
Avoir obtenu son diplôme est toujours un avantage pour l'insertion professionnelle à 12 mois. Le taux d'emploi des diplômés est de 72 % contre 60 % pour les non diplômés, tous niveaux confondus. Les hommes s'insèrent mieux professionnellement que les femmes. Leur taux d'emploi s'élève à 71 % 12 mois après la sortie d'études contre 65 % pour les femmes.
Dans la spécialité "hôtellerie, restauration, tourisme" les taux d’emploi augmentent sensiblement entre janvier et juillet 2021 (+ 21 points en moyenne).
> Lien vers l'étude de la DARES
15/03/2022
Publication du décret n° 2022-321 du 4 mars 2022 qui modifie les modalités de fixation des niveaux de prise en charge applicables aux contrats d'apprentissage.
Le texte modifie les modalités de fixation des niveaux de prise en charge applicables aux contrats d'apprentissage en organisant la fixation par un arrêté conjoint des ministres chargés de la formation professionnelle et du budget d'une date d'entrée en vigueur uniforme pour l'ensemble des niveaux de prise en charge applicable aux contrats d'apprentissage.
Le texte prévoit également que le même arrêté détermine, le cas échéant, le niveau de prise en charge applicable aux contrats d'apprentissage lorsque la commission paritaire nationale de l'emploi ou, à défaut, une commission paritaire de la branche considérée, ne s'est pas prononcée sur ce niveau ou n'a pas pris en compte les recommandations formulées par France compétences.
> décret n° 2022-321 du 4 mars 2022
21/02/2022
Une nouvelle plateforme en ligne pour saisir, transmettre et gérer les contrats.
Depuis le 15 février 2022, les employeurs publics et CFA peuvent remplir et télétransmettre aux services administratifs leurs contrats d’apprentissage (Cerfa 10103-09), assortis de leur convention de formation grâce à la nouvelle plateforme digitale dédiée à l’apprentissage public : https://contrat.apprentissage.beta.gouv.fr/
Cette nouvelle plateforme présente 3 avantages pour l’employeur public :
21/02/2022
Le dispositif InserJeunes présente différents indicateurs pour toutes les formations professionnelles du CAP au BTS. Il a pour finalité de mieux informer les jeunes et fournir des outils de pilotage aux acteurs de la voie professionnelle.
Ainsi, pour les jeunes sortant d’apprentissage en 2020, 38 % poursuivent des études et 61 % sont en emploi six mois après leur sortie (parmi lesquels 58 % en contrat à durée indéterminée). Ainsi, 99 % des jeunes sortant d’apprentissage en 2020 sont en sortie positive six mois après.
> Site de l’éducation nationale donnant les résultats InserJeunes
14/02/2022
La plateforme choisirleservicepublic.gouv.fr est destinée à mieux faire connaître les métiers du service public et attirer de nouveaux talents, à des fins d’attractivité de l’engagement dans la fonction publique.
Cette plateforme permet également de recenser les offres d’emploi en apprentissage dans les trois versants de la fonction publique.
> https://choisirleservicepublic.gouv.fr/
14/02/2022
L'article R6241-3 du code du travail prévoit que les préfets de région publient le 31 décembre au plus tard la liste des premières formations technologiques et professionnelles ouvrant droit à recevoir des fonds provenant de la taxe d'apprentissage, ainsi que la liste des organismes habilités à percevoir la taxe d'apprentissage au titre de leur participation au service public de l'orientation tout au long de la vie.
> Site de la préfecture pour consulter les listes
14/02/2022
Le financement est porté à hauteur de 100 %, dans le cadre de montants maximaux de référence, pour les contrats d’apprentissage signés à partir du 1er janvier 2022, sans rétroactivité sur les contrats signés antérieurement à cette date.
Un décret à venir très prochainement déterminera les conditions de mise en œuvre de ces nouvelles modalités de financement. Aussi, certains aspects de fonctionnement restent encore à être organisés en interne au CNFPT.
07/02/2022
La Fédération nationale des directeurs de CFA/OFA (Fnadir) propose de participer à la définition des enjeux de l’apprentissage en France pour les cinq prochaines années. Les candidats à l’élection présidentielle seront consultés mais également toute personne se sentant concernée par l’apprentissage peut participer à un questionnaire.
D’ores et déjà, la Fnadir a mené une consultation de ses adhérents. Plus de 200 directrices et directeurs de CFA se sont ainsi positionnés sur 4 grands enjeux pour l’avenir de l’apprentissage :
> En savoir plus sur l'application des primaires de l'apprentissage
07/02/2022
La Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a annoncé mercredi 2 février que 718 000 contrats d’apprentissage avaient été signés en 2021, un record historique.
Quelques chiffres marquants :
Vous pourrez retrouver sur le site du ministère une infographie présentant la répartition des contrats d’apprentissage par niveau de qualification, par taille d’entreprise, par secteur d’activité et par région. Elle présente également les meilleurs taux d’insertion des apprentis selon les domaines de formation.
> En savoir plus sur le site du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion
07/02/2022
France compétences lance la nouvelle procédure de détermination des niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d’apprentissage. Toutes les certifications ouvertes à l’apprentissage et enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont concernées par cette nouvelle procédure, qu’elles fassent ou non l’objet d’un NPEC. La procédure s’adresse aux commissions paritaires nationales de l’emploi (CNPE) et se déroulera au premier semestre 2022.
Objectif : publier le nouveau référentiel en juillet 2022. Cette procédure intègre une nouveauté par rapport aux exercices précédents, car pour déterminer leur NPEC, les CPNE devront s’appuyer sur les données issues des remontées des comptabilités analytiques des Centre de formation d'apprentis au titre de 2020.
> En savoir plus sur le site de France compétences
31/01/2022
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A ce jour, 34 organismes certificateurs accrédités ou en cours d’accréditation par le Cofrac et 7 instances de labellisation reconnues par France Compétences délivrent la certification Qualiopi.
En Centre-Val de Loire : 64 OFA-CFA sont certifiés Qualiopi "actions de formation par apprentissage" sur les 75 OFA-CFA déclarés ou régularisés auprès de la Dreets Centre-Val de Loire.
> Liste publique des organismes de formation certifiés
31/01/2022
Le 5 mai 2021, la commission des affaires sociales décidait, sur le fondement de l’article 145-7, alinéa 3, du Règlement de l’Assemblée nationale, la création d’une mission d’évaluation de l’impact de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
Le rapport publié détaille les conclusions des rapporteurs sur les effets d’une part importante des mesures contenues dans le texte ainsi qu’un certain nombre de recommandations pour en renforcer l’efficacité à l’avenir.
Ce rapport n’a pas vocation à assurer un suivi législatif et réglementaire de la loi mais à en mesurer les effets.
Le rapport conclue que la révolution copernicienne de l’apprentissage a bien eu lieu ayant notamment pour conséquence une augmentation à la fois quantitative et qualitative de l’apprentissage avec une diversification des profils, des parcours et des diplômes visés. La simplification de la conclusion et la rupture du contrat d’apprentissage a également eu des effets positifs. Quant au financement de l’apprentissage, il est dorénavant à la fois plus souple et plus dynamique. Enfin, les prépasapprentissage font l’objet d’un large satisfecit.
Parmi les points à améliorer, le rapport souligne le recours à la médiation, l’harmonisation des procédures et des pratiques des Opco, la possibilité de recours à l’investissement pour les CFA, la mobilité internationale des apprentis et l’évolution des contrats de professionnalisation.
D’autres sujets sont enfin traités tels que l’orientation, France compétences, la création des opérateurs de compétences, le transfert de la collecte de la taxe d’apprentissage.
31/01/2022
Les régions disposent de la faculté de contribuer au financement des CFA quand des besoins d'aménagement du territoire et de développement économique le justifient.
Les régions ont à leur disposition deux mécanismes différents en fonction de la typologie des dépenses.
En matière de dépenses de fonctionnement, les régions peuvent majorer la prise en charge des contrats d’apprentissage assurée par les opérateurs de compétences.
En ce qui concerne les dépenses d’investissement, les régions peuvent verser des subventions aux centres de formation d’apprentis. A chacun de ces modes d’action correspond une enveloppe allouée par France compétences, réparties pour chaque région et issues des fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage (article R. 6211-4 du code du travail).
Le décret n° 2021-1850 du 28 décembre 2021 est venu introduire un mécanisme de fongibilité asymétrique de l’enveloppe dédiée aux dépenses de fonctionnement vers l’enveloppe dédiée aux dépenses d’investissement à l’article R. 6211-5 du même code. Ce mécanisme vise à favoriser une utilisation plus agile des enveloppes par les régions pour répondre aux besoins des centres de formation d’apprentis de leurs territoires. Ce mécanisme peut être utilisé à deux conditions :
L’article R. 6211-5 du code du travail prévoit aussi que la fraction de ressources transférée de l’enveloppe fonctionnement vers l’enveloppe investissement est fixé par arrêté dans la limite d’un plafond de 82 %.
Le montant des fonds concerné par l’utilisation de ce mécanisme est transmis au représentant de l’Etat dans la région ainsi qu’à France compétences.
Enfin, à titre transitoire en 2021, les régions pourront engager les ressources non-utilisées pour les dépenses de fonctionnement au titre de dépenses d’investissements des centres de formation d’apprentis en 2022. Le représentant de l’Etat dans la région ainsi que France compétences en sont informés.
L’arrêté fixant le maximum de la fraction de ressources transférables de l’enveloppe fonctionnement vers l’enveloppe investissement a été publié au JO du 27 janvier 2022. Cet arrêté fixe à 80 % la part maximale de ressources de l’enveloppe fonctionnement pouvant être transférée par les régions vers l’enveloppe investissement.
24/01/2022
Consacré aux dispositifs du plan de relance, le site #1jeune1solution propose une page dédiée aux expériences offertes aux jeunes en Europe : offres d'emploi, de stage et des volontariats internationaux au sein de pays Européens ainsi que des aides financières afin de partir à la découverte de nouvelles opportunités et de nouveaux pays.
Le site donne notamment toutes les clefs pour pouvoir réaliser une mobilité dans le cadre d’un contrat d’apprentissage et renvoie sur le site de Euro App Mobility.
Le site présente également deux programmes :
> Je cherche une expérience en Europe
17/01/2022
Dans le cadre de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion avait souhaité que l’Etat établisse une certification portant sur les compétences requises pour un maître d’apprentissage. L’arrêté du 17 décembre 2018 portant création de la certification relative aux compétences de maître d’apprentissage/tuteur (MATU) est paru au Journal officiel le 26 décembre 2018. La certification a fait l’objet d’une inscription à l’inventaire fin 2018, devenu le répertoire spécifique le 1er janvier 2019.
Conformément aux dispositions de l’article 31 de la loi du 5 septembre 2018 qui disposent que les certifications et habilitations recensées à l’inventaire au 1er janvier 2019 et reprises dans le répertoire spécifique cesseront d’être enregistrées le 1er janvier 2022, la certification MATU a fait l’objet à compter du 15 octobre 2021 d’un enregistrement pour 5 ans dans le répertoire spécifique sans que des modifications substantielles n’aient été apportées au niveau des référentiels de compétences ou d’évaluation compte tenu de la poursuite de la montée en charge de la certification.
17/01/2022
L’article 127 de la loi de finances du 30 décembre 2021 pour 2022 a modifié l’article 8 de l’ordonnance du 23 juin 2021 relative au transfert de la collecte des contributions formation professionnelle et apprentissage aux Urssaf et MSA, pour prévoir que le solde de la taxe d’apprentissage calculé sur les rémunérations 2021 sera versé directement aux établissements bénéficiaires en 2022.
Ainsi, le solde de la taxe d’apprentissage au titre de la masse salariale 2021 sera versé par les entreprises une dernière fois avant le 31 mai 2022 directement aux établissements bénéficiaires.
La part principale de la taxe d’apprentissage sera collectée par l’Urssaf à partir de 2022. La première collecte des Urssaf interviendra au titre de la période d’emploi de janvier 2022, exigible le 5 ou 15
février 2022. Cette collecte automatique par les Urssaf simplifiera les démarches administratives des entreprises qui ne seront plus sollicitées par plusieurs organismes pour s’acquitter de leur contribution formation et de leur taxe d’apprentissage.
En 2023, les entreprises se libèreront du solde la taxe au titre de l’année 2022 auprès des Urssaf.
Concrètement, la première collecte des Urssaf au titre du solde interviendra au titre de l’exercice 2022 sur la DSN d’avril 2023 exigible le 5 ou 15 mai 2023. Les fonds ainsi collectés par les Urssaf seront versés à la Caisse des dépôts qui sera chargée de les verser aux établissements, à partir des choix et décisions des employeurs, via une plateforme dématérialisée.
> L’Urssaf a réalisé un guide des contributions de formation professionnelle et d’apprentissage des employeurs.
07/01/2022
À compter du 1er janvier 2022, les organismes prestataires d’actions de formation, de bilans de compétences, d’actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience et les centres de formation d’apprentis doivent être titulaires de la certification Qualiopi pour bénéficier de fonds des financeurs mentionnés à l’article L.6316-1 du code du travail : les opérateurs de compétences, les associations Transitions Pro, l’État, les régions, la Caisse des dépôts et consignations, Pôle emploi et l’Agefiph.
La certification est délivrée par un organisme certificateur accrédité par le Comité français d’accréditation (Cofrac), ou par une instance de labellisation reconnue par France compétences. Les établissements d’enseignement supérieur visés au II de l’article L.6316-4 du code du travail sont réputés avoir satisfait à l’obligation de certification qualité. Ils seront également identifiés sur la liste publique.
La liste des organismes de formation comprenant la mention de la certification est accessible depuis le 3 janvier 2022 sur la Plateforme ouverte des données publiques françaises.
Par ailleurs, le décret n° 2021-1851 du 28 décembre 2021 portant dispositions complémentaires relatives à la certification mentionnée à l'article L. 6316-1 du code du travail octroi un délai d’obtention de la certification aux CFA qui dispensent pour la première fois une action de formation par apprentissage. Ainsi, un CFA nouvellement créé disposerait d’un délai de six mois, à compter de la signature de la première convention de formation par apprentissage ou du premier contrat d’apprentissage, pour obtenir la certification Qualiopi sur la catégorie « action de formation par apprentissage ». Il pourra pendant ce délai délivrer des formations aux apprentis.
Le décret prévoit également les modalités de vérification que le CFA est engagé dans la démarche ainsi que la suspension du financement en cas de dysfonctionnement.
Enfin, le décret organise une période transitoire pour les organismes de formation ayant signé un contrat avec un organisme certificateur ou une instance de labellisation en attente de leur certification au 1er janvier 2022. Cette période sera fixée par arrêté et ne pourra aller au-delà du 30 juin 2022.
07/01/2022
Lors de son allocution de vœux aux Français le 31 décembre, le président de la République a annoncé que près de 700 000 nouveaux apprentis avaient été formés en 2021. Ce chiffre est évidemment à confirmer et à affiner par les calculs de la DARES qui paraitront au premier trimestre 2022.
07/01/2022
À compter du 1er janvier 2022, la collecte mensuelle des contributions de formation professionnelle et de la taxe d’apprentissage est réalisée mensuellement par les Urssaf et les caisses de la MSA - et non plus par les opérateurs de compétences (OPCO) qui ne collectent plus que les contributions conventionnelles. Ces contributions sont versées par tous les employeurs redevables pour financer la formation des salariés et des demandeurs d’emploi.
Les sommes collectées par l’Urssaf et la MSA seront ensuite reversées à France Compétences qui les répartira entre les opérateurs, en fonction de leurs missions.
07/01/2022
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit que les régions puissent intervenir en financement complémentaire des CFA quand des besoins d’aménagement du territoire et de développement économique qu’elles identifient le justifient.
Pour cela, deux enveloppes versées par France compétences et issues des fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage sont allouées aux Régions. Respectivement d’un montant de 138 M€ pour les dépenses de fonctionnement et de 181 M€ pour l’investissement, ces enveloppes ont vocation à venir abonder le budget des CFA.
Considérant le besoin important en matière d’investissement dans les CFA, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a souhaité mettre en place une fongibilité de l’enveloppe de fonctionnement vers celle d’investissement, afin de permettre plus de souplesse dans l’utilisation des crédits, répondant ainsi à une demande de Régions de France, soutenue par les partenaires sociaux.
Il s’agit également d’une réponse supplémentaire apportée pour soutenir les investissements de long terme des CFA, ces derniers n’étant que partiellement financés par les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage.
07/01/2022
Lien vers l’arrêté du 30 décembre 2021 fixant la liste nationale des organismes habilités à percevoir le solde de la taxe d'apprentissage.
07/01/2022
En l’absence d’ordre contraire prévu par un texte, les cours en CFA peuvent continuer à s’exécuter en présentiel. Toutefois, le CFA peut prendre des mesures d’aménagement en vue de réduire au maximum le risque de transmission du virus. Dans l’hypothèse d’un cas positif au covid-19 dans une classe, c’est le protocole entreprise qui continue de s’appliquer, et les mesures d’isolement et de test doivent strictement être respectées par l’apprenti malade ainsi que par les personnes identifiées comme étant cas contacts.
En revanche, concernant le temps de formation en entreprise, le Gouvernement a souhaité étendre le télétravail pour tous les postes télétravaillables à 3 jours minimum obligatoires à partir du 3 janvier 2022. Cette obligation s’applique à tous les salariés, y compris les apprentis, qui devront également pouvoir en bénéficier.
Vous retrouverez toutes les informations utiles sur la page dédiée du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion, à diffuser très largement.
03/01/2022
L’Agefiph a adopté, le 14 décembre, un budget 2022 au service de l’amplification de ses actions et fait évoluer son offre de services et d’aides financières.
Avec un budget de près de 570 M€ au service de l’emploi des personnes handicapées dans le contexte de la relance, celui-ci progresse de près de 20 % par rapport au budget initial 2021.
La majoration des aides à l’alternance opérée en 2020 est ainsi intégrée dans l’offre courante de service et d’aides financières de l’Agefiph. L'association reste mobilisée sur ce dernier pan en allouant 100 M€ à la formation professionnelle et à l'alternance. Il s'agit notamment de financer les ressources handicap formation à destination des centres de formation des apprentis (CFA) et des organismes de formation pour développer leur accessibilité, notamment pédagogique, et leur permettre d’accueillir les personnes en situation de handicap.
L’Agefiph continuera également de soutenir, avec le FIPHFP et en appui de l’Etat, le développement de l’alternance, levier reconnu pour l’accès à l’emploi durable des personnes en situation de handicap avec 11,2 M€.
21/12/2021
Le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion a décidé de procéder à plusieurs assouplissements des conditions de mise en œuvre de la certification qualité qui seront obligatoires à compter du 1er janvier 2022 pour les organismes voulant prétendre à des financements publics ou mutualisés.
Ces assouplissements sont portés par un projet de décret qui devrait être publié avant le 31 décembre 2021 pour que les dispositions qu'il porte soient prises en compte lors de l'entrée en vigueur de Qualiopi.
Ainsi, le ministère du Travail active trois leviers pour donner une marge de manœuvre aux organismes qui ne seraient pas encore certifiés.
Tout d'abord, une "période transitoire" est mise en place pour les organismes ayant signé un contrat avec un certificateur ou en instance de labellisation au 1er janvier 2022. Ces organismes pourront continuer à percevoir des financements publics ou mutualisés (CPF, apprentissage, formation des demandeurs d'emploi...). La durée de cette période transitoire sera précisée par un arrêté du ministère du Travail et prendra fin "au plus tard le 30 juin 2022". De plus, même si l'organisme dispensateur n'est pas certifié Qualiopi au 1er janvier 2022, le financement est garanti jusqu'au terme de l'action engagée (contrat de professionnalisation ou d'apprentissage, convention de formation, validation des acquis de l'expérience, bilan de compétences).
En dernier lieu, le ministère du Travail adapte la mise en œuvre de Qualiopi pour les nouveaux CFA. Il octroie « un délai d’obtention de la certification [qualité] aux prestataires qui dispensent pour la première fois une action de formation par apprentissage, afin de ne pas entraver la création et le développement de leur activité et permettre le financement des premiers contrats d’apprentissage ».
Concrètement, les nouveaux CFA bénéficieront d’un délai de six mois pour être certifiés Qualiopi "à compter de la signature de la première convention de formation par apprentissage ou, pour les centres de formation d’apprentis d’entreprise, du premier contrat d’apprentissage". Un financement qui ne sera toutefois accordé qu’à condition que le CFA "s’engage à produire dans un délai de deux mois la copie du contrat conclu avec l’organisme [certificateur] ou l’instance" certificatrice.
"À défaut de transmission de la pièce dans le délai fixé, le prestataire ne peut obtenir de nouvelle prise en charge financière d’une action de formation par apprentissage." Les actions engagées pourront toutefois être financées jusqu’à leur terme. De même, s’il n’est pas certifié Qualiopi à l’issue du délai de six mois qui lui est octroyé, "le CFA ne peut conclure un nouvel engagement avec un financeur".
20/12/2021
En 2020, 61 % des apprentis en fin de formation étaient en emploi 6 mois après leur sortie du système scolaire. Les deux années précédentes, soit en 2018 et en 2019, ce taux de sortie était de 62 %.
Les chances de trouver un emploi salarié rapidement sont restées plus importantes pour les jeunes issus d’un brevet professionnel (73 %) et d’un BTS (68 %) que pour ceux en Bac Pro (60 %) ou en CAP (51 %).
Par ailleurs, les employeurs semblent fidèles à leurs alternants. Parmi les apprentis, 27 % sont en emploi chez leur patron six mois après leur sortie du système scolaire quand 34 % sont en emploi chez un autre employeur.
Phénomène intéressant et que de nombreux économistes prédisaient : une part de jeunes plus importante que d’habitude a retardé son arrivée sur le marché du travail. Les effets de la situation sanitaire sur le marché du travail et les aides exceptionnelles pour le recrutement d’apprentis ont pu favoriser la poursuite d’études en apprentissage. Parmi les apprentis de niveau CAP à BTS en dernière année d’un cycle d’études, 38 % étaient ainsi toujours en formation un an plus tard ; une proportion en hausse de 4 points par rapport à la génération précédente.
13/12/2021
Pour accompagner le développement des organismes de formation en apprentissage, la Banque des Territoires propose une offre spécifique d’investissement en fonds propres (capital, comptes courants d’associés, obligations convertibles…) et quasi-fonds propres (prêts subordonnés à intérêt participatif, titres associatifs…).
Cette offre s’adresse aux organismes de formation par apprentissage qui ont des projets de développement pour leur organisme, qui souhaitent diversifier leurs offres de formation ou qui recherchent des financements pour soutenir leur trésorerie et leurs activités dans le cadre de leur projet de développement.
L’offre que propose la Banque des Territoires s’adresse aux organismes de formation en apprentissage qui ont un besoin minimum de financement de 400 000 euros d’investissement en fonds propres. La Banque des Territoires propose d’intervenir en lien avec d’autres investisseurs privés, et dans la limite de 50 % de la levée de fonds.
06/12/2021
Le protocole sanitaire pour les entreprises et qui s’applique aux organismes de formation et aux centres de formation d’apprentis a été mis à jour.
En page 10, recommandation est faite de rester chez soi si le salarié est cas contact ou s’il a des symptômes évocateurs du Covid-19 (toux, difficultés respiratoires, etc.). Il doit alors contacter son médecin traitant (en cas de symptômes graves, appeler le 15).
En page 16, il revient, à l’entreprise, en lien avec le service de santé au travail, de rédiger préventivement une procédure adaptée de prise en charge sans délai des personnes symptomatiques afin de les isoler rapidement dans une pièce dédiée, avec port du masque chirurgical et de les inviter à rentrer chez elles en utilisant si possible un autre mode de transport que les transports en commun, se faire tester rapidement pour confirmer ou infirmer le diagnostic et, le cas échéant, à contacter leur médecin traitant.
En présence d’une personne symptomatique (notamment fièvre et/ou toux, difficulté respiratoire, à parler ou à avaler, perte du goût et de l’odorat), la prise en charge repose sur :
Par ailleurs, l’employeur et le CFA ne peuvent pas imposer le passe sanitaire ou l’obligation vaccinale alors que l’activité ou l’établissement n’y est pas soumis.
> L’autre document important qui a été mis à jour est le guide des bonnes pratiques de l’employeur face à la Covid-19
> Lien vers le protocole sanitaire
06/12/2021
Le ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion a mis à jour le guide diffusé auprès des CFA l’an dernier au sujet des dispositifs du plan de relance.
Le guide informe ainsi les CFA sur les dispositifs à disposition :
06/12/2021
Une page publique du Tableau de bord qui permet de mettre à disposition des différents acteurs les données clés de l'apprentissage est désormais en ligne.
Il donne des informations en temps réel sur le nombre d’apprentis, le nombre de jeunes sans contrat, le nombre de rupturants, le nombre d’abandons et le nombre d’organismes de formation.
Son objectif principal est de faciliter l’information auprès des organismes de formation :
Nous vous invitons à inciter les CFA à se brancher à ce tableau de bord pour une meilleure connaissance de l’apprentissage et une gestion dynamique des places en CFA.
01/12/2021
Le gouvernement souhaite verser une prime de 500 euros pour les maîtres d'apprentissage de la fonction publique de l'État à partir de 2022.
Pour accompagner l'augmentation du nombre d'apprentis dans la fonction publique de l'État, le gouvernement compte mettre en place une prime de 500 euros pour tous les maîtres d'apprentissage à partir de 2022, a annoncé le ministère de la Fonction publique le 23 novembre 2021. Il s'agit d'inciter les agents à se porter volontaire pour occuper cette fonction. Un décret viendra préciser le dispositif d'ici quelques semaines.
Parallèlement, les formulaires Cerfa pour les contrats d'apprentissage seront dématérialisés dès janvier 2022 afin de faciliter la gestion de ces contrats pour les employeurs publics.
29/11/2021
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture du projet de loi de finances pour 2022, l’amendement déposé par le Gouvernement définissant les nouvelles règles en matière de financement de l’apprentissage dans la fonction publique territoriale.
Le nouveau mécanisme instaure une nouvelle cotisation de 0,1 % de la masse salariale des collectivités territoriales qui sera versée au CNFPT dans un budget annexe dédié à l’apprentissage, permettant de financer la totalité des coûts de formation des apprentis, pour un montant prévisionnel estimé à 80 millions d’euros. France compétences et l’Etat participeront chacun à hauteur de 15 millions d’euros.
Pour confirmer ces engagements et afin de tenir compte d’une éventuelle dynamique de la dépense dans les prochaines années, une convention sera signée chaque année entre le CNFPT et l’Etat pour redéfinir les objectifs et les moyens en la matière.
> Lien vers le communiqué de presse du CNFPT
29/11/2021
Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de la transformation et de la fonction publiques ont présenté une communication sur l’apprentissage dans le secteur public lors du conseil des ministres du 24 novembre 2021.
Entre 2016 et 2021, le nombre d’apprentis accueillis dans la fonction publique a presque doublé, passant de 13 000 en 2016 à 24 800 en 2021. Des objectifs ambitieux de recrutement ont été fixés aux services de l’Etat pour l’année scolaire 2021- 2022 à hauteur de 14 940. Cet objectif sera dépassé puisque dès aujourd’hui 14 500 apprentis sont accueillis dans les administrations centrales, les services déconcentrés de l’État et ses opérateurs, grâce à une mobilisation de l’ensemble des ministères.
Des mesures sont prises pour lever les freins à l’embauche d’apprentis dans les trois versants de la fonction publique, allant de la valorisation des maitres d’apprentissage à la mise en oeuvre d’aides à l’embauche, en passant par l’amélioration des processus d’enregistrement des contrats ou des solutions pérennes de financement des contrats.
Le compte rendu du conseil des ministres liste l’ensemble des mesures prises dans la fonction publique pour développer l’apprentissage.
29/11/2021
Dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle (loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel), les pouvoirs publics ont confié à l’Urssaf la collecte des contributions de formation professionnelle (CFP) et de la taxe d’apprentissage à partir du 1er janvier 2022.
Ces contributions sont versées par tous les employeurs redevables pour financer la formation des salariés et des demandeurs d’emploi. Pour les entreprises du secteur agricole, c’est la MSA qui prend en charge cette collecte.
Les opérateurs de compétences (Opco) réalisaient le recouvrement de ces contributions et de la taxe d’apprentissage au titre des masses salariales déclarées en 2021 et les années antérieures.
À compter du 1er janvier 2022, plusieurs changements interviennent :
Les sommes collectées par l’Urssaf seront ensuite reversées à France Compétences, qui les répartira entre les différentes structures attributaires (opérateurs de compétences, caisse des dépôts, régions...).
Les contributions qui sont désormais recouvrées par l’Urssaf sont les suivantes :
22/11/2021
La Dares vient de publier une étude "Quelle insertion professionnelle après un contrat de professionnalisation ?"
Six mois après la fin d’un contrat de professionnalisation entre 2017 et 2019, 75 % des personnes sont en emploi et 47 % en contrat durable (CDI, CDD de plus de six mois ou titulaire de la fonction publique) non aidé.
16/11/2021
Le décret n° 2021-1468 du 10 novembre 2021 portant prolongation du montant dérogatoire de l'aide unique aux employeurs d'apprentis et prolongation de l'aide exceptionnelle aux employeurs d'apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation a été publié au JO le 11 novembre 2021.
Il modifie les décrets n°2021-223 et n°2021-224 qui permettaient, par leur articulation, de prolonger les aides exceptionnelles à l’embauche d’apprentis ou de salariés en contrat de professionnalisation dans les mêmes conditions que prévues initialement.
Ce qu’il faut retenir :
> décret n° 2021-1468 du 10 novembre 2021
08/11/2021
En ce qui concerne l’application du pass sanitaire dans les OF et CFA, ce qu’il faut retenir :
Pour l’application des règles sanitaires, il faut faire preuve de bon sens et suivre les directives nationales globales.
Par exemple, si dans les cantines scolaires et d’entreprises, les règles sont allégées (plus besoin de distanciation une place sur deux à table), alors cela s’applique aussi aux cantines des CFA, même si le ministère du travail ne l’explicite pas forcément. Le masque est toujours nécessaire.
Un question-réponse sera publié prochainement par la DGEFP.
02/11/2021
Un décret met en œuvre une aide financière aux employeurs à l’embauche d’un contrat de professionnalisation d’un demandeur d’emploi de longue durée.
Une aide de 8 000 € maximum au titre de la 1ère année d’exécution du contrat, pour un contrat conclu entre le 1er novembre 2021 et le 31 décembre 2022 (avec une condition d’âge pour les demandeurs d’emploi de 30 ans ou plus pour les contrats conclus entre le 1er novembre 2021 et le 30 juin 2022, puis sans condition d’âge pour les contrats conclus entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022) sera versée par Pôle emploi pour la préparation d’un diplôme ou titre professionnel, équivalent au plus au niveau 7, pour la préparation d’un CQP ainsi que pour les contrats de professionnalisation expérimentaux.
Cette aide se substitue à l’aide aux contrats de professionnalisation des structures d’insertion par l’activité économique.
> Lien vers le décret n° 2021-1404 du 29 octobre 2021
27/10/2021
Afin de garantir le versement des aides dans les meilleurs délais, un guide spécifique a été élaboré avec l’ensemble des acteurs.
Ce guide est à destination des employeurs d’alternants, ainsi que des organismes de formation effectuant les démarches relatives au dépôt du contrat pour le compte de l’employeur.
En plus des informations générales concernant les dispositifs auxquels l’entreprise peut être éligible, il permet d’assister l’employeur ou l’organisme de formation mandaté dans le remplissage du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ainsi que dans les démarches à effectuer auprès des Opco et de l’Agence de services et de paiement (ASP).
Ce guide a vocation à faciliter les opérations de gestion du contrat, afin de favoriser la fluidité de versement.
> Lien vers le guide pratique à destination des employeurs et des organismes de formation
22/10/2021
Plus de 40 000 jeunes étaient en apprentissage dans la fonction publique en 2020.
Fort de cet engouement, deux ministères ont ouvert au printemps 2021 une concertation avec les représentants des employeurs territoriaux et le CNFPT. Cette concertation avait pour objectif d’améliorer le dispositif de financement de l’apprentissage dans la fonction publique territoriale en pérennisant, à compter de 2022, le mode de financement, incitant au recrutement d’apprentis par les collectivités territoriales et soutenable financièrement pour les employeurs territoriaux et le CNFPT.
La concertation a abouti à un accord unanime entre les ministres, les associations d’élus et le CNFPT en faveur d’un nouveau système de financement. À compter de 2022, le CNFPT prendrait en charge la totalité des coûts de la formation des apprentis, tout en bénéficiant de recettes nouvelles. Les associations d’élus sont favorables à la mise en place d’une cotisation spéciale à l’apprentissage fixée au maximum à 0,1% de la masse salariale des collectivités territoriales, perçue par le CNFPT, permettant de financer 50% du coût global de formation.
Le Gouvernement apportera un concours financier de 15 millions d’euros en 2022, venant s’ajouter à celui de France compétences, en contrepartie de la réalisation d’un objectif de recrutement ’environ
7 500 apprentis par les employeurs territoriaux.
Lien vers le communiqué de presse
08/10/2021
Le Précis de l’apprentissage constitue un document de référence sur la mise en œuvre de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel en ce qui concerne les modalités applicables à l’apprentissage.
Il porte plus précisément sur :
Le Précis de l’apprentissage est le fruit des travaux de la DGEFP et d’une consultation des acteurs institutionnels de l’apprentissage. Il répond à l’objectif d’harmoniser les pratiques des acteurs de l’apprentissage et vise à donner des repères juridiques et des clefs de compréhension autour de bases documentaires et méthodologiques communes.
Le Précis de l’apprentissage se présente donc comme un document au service des partenaires mais n’est pas opposable au sens juridique du terme. De plus, il a vocation à être mis à jour en fonction notamment des évolutions normatives.
Lien vers le Précis de l’apprentissage
04/10/2021
L’instruction interministérielle du 17 septembre 2021 relative à l’accompagnement des jeunes souhaitant s’orienter vers l’apprentissage à la rentrée 2021 a été publiée le 27 septembre sur Legifrance.
Cette année encore, dans un contexte de crise sanitaire qui perdure, la rentrée scolaire et étudiante doit être un moment de mobilisation interministérielle, au niveau national et territorial, pour répondre aux attentes des jeunes et des employeurs en matière d’apprentissage. Pour maintenir un niveau d’entrées aussi élevé qu’en 2020, il est demandé aux préfets, recteur et Draaf de réactiver ou de consolider les cellules régionales interministérielles d’accompagnement qui ont fait leur preuve.
Dans ce cadre, il est demandé que ce dispositif de coordination et d’action interministérielle puisse mobiliser les acteurs (centres de formation d’apprentis, opérateurs de compétences, employeurs) et l’ensemble des leviers de mise en relation entre offre et demande d’apprentissage.
Cette mobilisation aura pour objectif d’accompagner les jeunes qui ont fait des demandes de formation par la voie de l’apprentissage sur les plateformes de préinscription via Affelnet-lycée et Parcoursup dans la recherche d’un employeur. Les cellules régionales pourront également proposer à des jeunes de commencer une formation en centre de formation d'apprentis (CFA) sans avoir signé de contrat, dans la limite de trois mois. Enfin, elles s’attacheront à proposer une orientation vers la prépa apprentissage aux jeunes les plus en difficulté, qui n’ont pas encore finalisé leur projet professionnel, qui ne possèdent pas le niveau de maîtrise du socle commun de compétences ou ceux qui sont ni en scolarité, ni en formation, ni en emploi.
27/09/2021
France compétences publie le référentiel unique avec l’ensemble des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage. C’est la 8ème version du document dont la première version avait été publiée en septembre 2019.
Les données présentées dans le référentiel des niveaux de prise en charge (NPEC) correspondent :
Lien vers le référentiel sur le site de France Compétences
20/09/2021
Le vade-mecum "Financement et processus de gestion du contrat d’apprentissage du secteur privé et public" a été réalisé par le collectif des 11 Opco en concertation avec les têtes de réseau CFA et la DGEFP.
L’objectif de ce document, qui ne se substitue pas au cadre réglementaire en vigueur, est de préciser les modalités pratiques de gestion des contrats, par l’identification d'éléments communs. Ce document vise à favoriser l’homogénéité des traitements entre Opco et à simplifier administrativement le processus de gestion des contrats d’apprentissage avec les CFA.
Lien vers le portail CFAdock pour télécharger le document
20/09/2021
L’apprentissage en milieu pénitentiaire est une expérimentation de 3 ans prévue par l’article 12 de la loi du 5 septembre 2018 courant jusqu’au 31 décembre 2022.
Elle offre la possibilité à des détenus âgés entre 16 et 29 ans de suivre une formation en apprentissage afin d'obtenir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle et ainsi assurer dans des conditions optimales une réinsertion post-libération.
L’accès à l’apprentissage pour les publics en détention est particulier et soumis à des contraintes inhérentes au milieu pénitentiaire. Partant de ce postulat et afin de valoriser au mieux ce type d’apprentissage auprès des acteurs de la formation, l’ATIGIP (Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion) et la DGEFP ont travaillé sur deux documents : un guide et un questions-réponses.
Le guide a été produit majoritairement par l’ATIGIP et vise à expliquer en détail le déroulement de l’apprentissage en milieu pénitentiaire. Le questions-réponses propose une vision axée sur l’organisation, la gestion administrative et le financement de cet apprentissage.
Vous trouverez les 2 documents en pièce jointe :
13/09/2021
Le Haut-commissariat aux compétences lance une nouvelle vague d’appel à projets pour le déploiement des prépa-apprentissage.
Après une première vague qui a conduit à la sélection de 116 projets en 2019 et une seconde en mars 2021, une nouvelle vague a été lancée le 2 septembre 2021.
L’appel à projet est ouvert jusqu’au 15 novembre 2021 30 novembre 2021.
Toute structure compétente, publique ou privée, dotée d’une personnalité morale, qui souhaite porter un dispositif d’accompagnement pour les jeunes dans le cadre de la prépa-apprentissage peut candidater. La constitution de consortium pour associer des structures aux expertises complémentaires est encouragée.
La fiche de consultation et les candidatures sont à déposer sur le site de la Caisse des dépôts.
Lien vers le communiqué de presse
13/09/2021
Les apprentis du secteur public bénéficient, comme les autres agents, d’une indemnité de télétravail. Le montant de l’indemnité est fixé à 2,5 € par journée de télétravail effectuée dans la limite de 220 € par an.
Cette indemnité est versée sur la base du nombre de jours de télétravail demandé par l’agent et autorisé par l’autorité compétente. Le cas échéant, il fait l’objet d’une régularisation au regard des jours de télétravail réellement effectués au cours de l’année civile.
13/09/2021
France compétences indique que 1 660 organismes de formation en apprentissage ont déposé leurs données comptables auprès de l’opérateur, pour un total de 660 000 apprentis (soit près de 97 % des apprentis formés en 2020).
Ce premier exercice de transmission des données de comptabilité analytique, qui permettra de poser les bases de l’observation des coûts des formations en apprentissage, s’est clôturé avec succès le 23 juillet dernier.
Les données ainsi récoltées sont désormais en cours d’analyse. Les premiers résultats sont attendus d’ici la fin de l’année 2021.
Lien vers le communiqué de France compétences
13/09/2021
Depuis le 1er janvier 2020, le CNFPT a la responsabilité de financer à hauteur de 50 % les frais de formation des apprentis employés dans les collectivités locales et leurs établissements publics à partir des recommandations émises par France compétences relatives aux niveaux de prise en charge de l’apprentissage dans le secteur privé. Ces recommandations ont permis, suite à un travail conjoint des deux établissements, de bâtir des barèmes soutenables pour les collectivités territoriales.
Pour le financement de l’apprentissage dans la fonction publique territoriale, le CNFPT et France compétences ont signé une convention de partenariat en 2020, qui a été renouvelée pour l’année 2021. La nouvelle convention étend le nombre de certifications éligibles : la liste passe ainsi de 210 à 357 diplômes, confortant ainsi le CNFPT dans son rôle de régulateur des coûts de formation dans le secteur public local.
A noter, la contribution financière du CNFPT au financement des contrats d’apprentissage se fait dans la limite d’un montant-plafond fixé annuellement par arrêté, établi à 25 M€ pour 2020 et 2021.
Lien vers le site de France compétences
13/09/2021
Le décret n° 2021-1169 du 9 septembre 2021 portant création d’une aide au recrutement d’apprentis dans la fonction publique hospitalière a été publié au Journal Officiel.
Ainsi, 1 000 contrats conclus avec des employeurs de la fonction publique hospitalière à partir du 1er juillet 2021 bénéficieront d’une aide forfaitaire de 3 000 € versés en une fois.
26/07/2021
Dans le cadre de sa mission d’observation des coûts de la formation, France compétences suit de près l’impact du nouveau financement et a publié, le 16 juillet dernier, le 2ème volet de son enquête sur le modèle économique des CFA.
L’enquête révèle qu’une majorité des CFA se trouve dans une situation financière saine, et beaucoup ont pu trouver les modalités adéquates pour s’adapter, voire saisir les opportunités de ce nouveau contexte.
Interrogés à la rentrée 2020 au cours de la première année de mise en oeuvre du financement au niveau de prise en charge, les CFA présentent un bilan positif de leur situation financière : 46 % se projettent à l’équilibre en fin d’année et 22 % estiment être en excédent. En revanche, un CFA sur cinq semble être en difficulté, prévoyant un déficit budgétaire (19 %) (cf. lettre InfoApprentissage du 08/01/2021).
Pour les CFA, l’année 2020 correspond à la première année de mise en oeuvre du financement au contrat et donc à la bascule d’un système adossé à des subventions d’équilibre, attribuées jusqu’en 2019 par les Conseils régionaux, à un financement sur la base des niveaux de prise en charge. Le bilan de ce nouveau système de financement est plutôt positif du côté des CFA : près de huit sur dix déclarent y percevoir des avantages.
Toutefois, la quasi-totalité des CFA (95 %) indiquent rencontrer des difficultés dans la mise en oeuvre des nouvelles modalités de financement, au premier rang desquelles la facturation et l’encaissement des financements (78 %) et la relation avec les Opco (62 %). Ils remarquent également un manque d’homogénéité de la prise en charge des frais annexes d’hébergement, de restauration et du forfait premier équipement.
Enfin, en 2020, un CFA sur quatre (25 %) indique avoir reporté ses projets d’investissements.
Lien vers la synthèse de l’enquête
26/07/2021
La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance publie une note sur l’apprentissage au 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2020, les centres de formation d’apprentis accueillent 629 600 apprentis, soit une augmentation de 31,5 % par rapport à 2019, une hausse historique depuis le début des années 2000.
Ainsi, 5,5 % des 16-29 ans sont en apprentissage dans 2 141 CFA de France.
Les formations du secondaire, de niveau inférieur ou égal au baccalauréat, accueillent 306 300 apprentis, soit 49 % des apprentis. Ce nombre est en hausse pour la quatrième année consécutive (+ 11,4 %, soit 31 300 jeunes de plus par rapport à 2019), en contraste avec la période de baisse continue entre 2008 et 2016
La part des filles dans les effectifs de l’apprentissage a gagné 4,1 points par rapport à 2019 et atteint
37,1 % en 2020. Elle varie selon le niveau du diplôme préparé, en lien avec les spécialités de formation.
En 2020, les apprentis sont inscrits dans 2 141 CFA, formés dans 5 170 sites de formation.
Un CFA a en moyenne 2,8 sites de formation. Le nombre de sites peut atteindre 82, mais 77 % des CFA sont sur un site unique.
16/07/2021
Dans un communiqué diffusé le 12 juillet, France compétences indique que la date limite pour renseigner le formulaire d’enquête, initialement fixée au 15 juillet, est reportée au 23 juillet au soir pour tenir compte des délais nécessaires au remplissage et au dépôt du formulaire d’enquête et pour permettre au plus grand nombre de répondre à leur obligation légale.
Cette souplesse concerne la transmission à France compétences du formulaire comptable renseigné et non la date limite pour ouvrir un compte sur la plate-forme qui est toujours fixée au 15 juillet.
Près de 700 organismes ont à ce jour redéposé leur enquête renseignée sur la plateforme dédiée.
Lien vers le site de France compétences
16/07/2021
Le président de la République a annoncé, lundi 12 juillet 2021, de nouvelles mesures qui prendront effet entre le mois d'août et le mois d'octobre pour inciter à la vaccination et endiguer la quatrième vague de l’épidémie de covid-19. Le pass sanitaire évoqué (toute personne âgée de plus de 12 ans devra être munie d’un document prouvant sa vaccination ou bien un test Covid-19 négatif) ne concerne pas les publics des organismes de formation et des centres de formation d’apprentis.
Information sous réserve de l’évolution sanitaire et des situations particulières qui pourront se présenter.
09/07/2021
En 2020, le nombre de nouveaux contrats d’apprentissage dans le secteur privé et dans le secteur public est estimé à 525 600, en augmentation de 42 % par rapport à l’année 2019. La part de contrats permettant de préparer une formation du supérieur s’accroît fortement (+20 points en deux ans), tandis que la proportion de mineurs diminue (-10 points pour la part des entrées de 15-17 ans par rapport à l’année précédente). Les secteurs d’activité les plus dynamiques se situent dans le tertiaire, comme le commerce et le soutien aux entreprises. Enfin, la hausse du nombre de nouveaux contrats touche toutes les tranches de taille d’entreprise.
La publication de la Dares s’accompagne de la mise en ligne des séries longues et d’une infographie sur les caractéristiques des contrats d’apprentissage de 1993 à 2020.
07/07/2021
Un décret établit les modalités de transmission des bilans pédagogiques et des déclarations d'activité des organismes de formation et des CFA.
Le décret n° 2021-900 du 5 juillet 2021, publié au Journal officiel du 7 juillet, apporte les modifications réglementaires nécessaires pour encadrer la télétransmission des bilans pédagogiques et financiers et déclarations d'activité des organismes de formation et des Centres de formation d'apprentis (CFA). La télédéclaration de ces documents est possible depuis 2020 via le site "Mon Activité Formation".
Ce décret précise notamment les finalités de ce service dématérialisé et les règles entourant l'utilisation des données collectées. De plus, il prévoit la production de données statistiques relatives à la formation professionnelle.
Consulter le décret sur le site de Légifrance.
21/06/2021
Le Cerfa Pro-A est homologué et publié sur le site du service public.
14/06/2021
L’étude révèle ainsi les effets positifs de l’apprentissage dans le supérieur.
La Conférence des présidents d’université (CPU) a procédé à une enquête flash au mois de mai à l’attention des apprentis de l’enseignement supérieur pour mieux connaître leur profil et leurs attentes.
Ainsi, 34 % des apprentis étaient boursiers avant de devenir apprentis. Par ailleurs, 86 % des apprentis ont choisi cette voie de formation ; sans l’apprentissage 30 % d’entre eux n’auraient ainsi pas poursuivi leurs études en formation initiale.
Ces effets positifs sont complémentaires des dernières données (mai 2021) relatives aux taux d’insertion remarquables des diplômés en apprentissage (en licence professionnelle, respectivement de 4 et 6 points supérieurs pour les diplômés en apprentissage (95 %) et en contrat de professionnalisation (97 %) par rapport aux diplômés sous statut étudiant (91 %) ; en master, de 5 points supérieurs pour les diplômés en apprentissage et en contrat de professionnalisation (96 %) par rapport à ceux sous statut étudiant (91 %).
14/06/2021
Les entrées en contrats de professionnalisation diminuent en 2019 et 2020 pour la première fois depuis 2014, avec un recul concentré sur les moins de 30 ans.
En 2019, les entrées en contrats de professionnalisation s'établissent à 218 700 et diminuent pour la première fois depuis 2014 (- 7,1 % sur un an). La baisse concerne toutes les régions métropolitaines ainsi que tous les grands secteurs d'activité. Elle touche uniquement les entreprises de moins de 10 salariés (- 23,6 %). Le recul des entrées est concentré sur les moins de 30 ans (- 9,9 %, contre + 7,5 % pour les plus âgés), qui sont également éligibles à l'apprentissage.
En 2020, 112 742 nouveaux contrats de professionnalisation ont été signés (soit - 48 % par rapport à l’année 2019) dont 70 388 par des jeunes de moins de 26 ans et 42 354 par des adultes.
Les nouveaux bénéficiaires de contrats de professionnalisation en 2020 sont de plus en plus âgés (31,4 % des nouveaux signataires ont entre 26 et 44 ans, contre 24 % en 2019) ; la part des personnes en recherche d’emploi avant leur contrat de professionnalisation augmente de 11 % ; près de 2 % des nouveaux bénéficiaires sont reconnus travailleurs handicapés.
Plus de la moitié des contrats sont signés avec des entreprises de plus de 50 salariés.
Enfin, 4 secteurs d’activité regroupent près de sept nouveaux contrats sur dix :
Lien vers "Le contrat de professionnalisation en 2019" de la Dares
Lien vers "Le contrat de professionnalisation en 2020" de la Dares
04/06/2021
En sortie de 3ème, 10 % des élèves recherchent une formation en apprentissage. Parmi eux, six sur dix accèdent à cette voie.
Pour ceux qui accèdent à l’apprentissage, 53 % sont toujours en contrat au printemps-été de l’année suivante, 37 % poursuivent des études hors apprentissage et 10 % sont dans d’autres situations, principalement à la recherche d’un emploi ou inactifs.
En sortie de collège, le domaine professionnel le plus fréquemment recherché par les candidats à l’apprentissage est celui des métiers de bouche (21 %) puis le domaine de la maintenance (17 %) puis celui du bâtiment et des travaux publics (16 % des candidats). Le taux d’accès à l’apprentissage, c’est-à-dire la part des candidats qui signent finalement un contrat, est de 77 % dans le BTP, 76 % dans l’agriculture, marine, pêche et 74 % dans les métiers de bouche (familles professionnelles des bouchers, charcutiers, boulangers et des cuisiniers).
L’étude porte également sur les méthodes de recherche d’un contrat d’apprentissage : nombre d’entreprises sollicitées, nombre de CFA contactés, aides reçues pour effectuer ces recherches.
Lien vers la publication de la Dares
28/05/2021
En juillet 2020, un an après leur sortie d’études à l’été 2019, 65 % des apprentis ont un emploi salarié dans le secteur privé en France, contre 62 % en janvier 2020, 6 mois après la sortie.
Du fait de la crise économique causée par l’épidémie de Covid-19, l’amélioration de l’insertion à 12 mois par rapport à leur situation à 6 mois (+ 3 points) est plus faible que pour la génération précédente, sortie d’études en 2018 (+ 6 points).
À tous les niveaux de formation, l’insertion s’améliore entre 6 et 12 mois, le taux d’emploi augmentant d’1 point pour les BTS à 3 points pour les CAP. Les hommes s’insèrent mieux professionnellement que les femmes. Leur taux d’emploi s’élève à 66 % 12 mois après la sortie d’études, contre 61 % pour les femmes.
Les données de cette étude de la Dares-Depp sous format excel sont également disponibles sur le site de la Dares.
28/05/2021
A partir du 31 mai 2021, le ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion lance sa campagne de communication digitale sur l’apprentissage. Cette campagne a pour objectif :
Lien vers le communiqué de presse
21/05/2021
Les organismes de formation, qui ont dispensé des formations en apprentissage en 2020, ont jusqu’au 15 juillet 2021, pour déposer leurs données comptables auprès de France compétences.
France compétences a réalisé un "questions/réponses" à destination des CFA au sujet de la procédure de remontée des comptes analytiques des CFA/OFA, mis à jour au 17 mai 2021. Il sera mis à jour régulièrement.
Lien vers le "questions/réponses"
21/05/2021
Dans le cadre de la prochaine coupe du monde de rugby en 2023, la fédération française de rugby a créé un groupement d’intérêt public (GIP) appelé "Campus 2023" dont la principale mission est de former de nombreux apprentis visant à professionnaliser le monde du rugby. Ainsi, le projet Campus 2023 c’est :
Campus 2023 a ouvert ses portes, le 29 mars, en présence de nombreux officiels du monde de l’ovalie et de plusieurs membres de l’exécutif dont le Premier ministre Jean Castex.
03/05/2021
La plateforme 1jeune1solution met à disposition un simulateur permettant aux jeunes de connaître les différentes aides d’Etat auxquelles ils ont droit, en fonction de leur situation.
Les aides présentées embrassent toutes les catégories : emploi, logement, permis de conduire, culture, santé, etc. En fonction des réponses formulées, une liste d'aides s'affiche. Chacune renvoie vers le service en ligne dédié.
03/05/2021
France compétences en tant qu’institution publique se doit de publier un certain nombre d’éléments obligatoires pour toute convention de financement dont le montant est supérieur à 23 000 €. Dans ce cadre, elle publie les données essentielles relatives aux conventions de subvention octroyées aux CFA au titre de l’article 39 X de la loi Avenir professionnel.
En octobre 2020, France compétences a alloué une enveloppe de 4,5 M€ pour soutenir les CFA dans leurs besoins de développement ou de trésorerie. Besoins inhérents à des projets de renforcement ou d'extension de leur offre de formation.
A l’issue de la phase d’instruction, 64 dossiers ont été retenus pour bénéficier de cette mesure.
Le référentiel des données essentielles relatives aux conventions de subvention attribuées aux CFA, supérieures à 23 000 €, comprend les informations relatives à la subvention telles que définies dans le décret n° 2017-779 du 5 mai 2017, comme l'objet, le montant, la nature, les conditions de versement…
La quasi-totalité des régions sont concernées par un projet subventionné (hormis la Corse, la Guyane et Mayotte), dont 4 CFA déclarés en région Centre-Val de Loire.
Lien vers le site de France compétences pour consulter le référentiel
14/04/2021
La plateforme déployée par France compétences pour le dépôt des comptabilités analytiques des CFA est en ligne.
Entre avril et juillet 2021, les organismes de formation qui ont dispensé des formations en apprentissage en 2020 doivent obligatoirement remonter leurs données comptables auprès de France compétences.
Il s'agit de la même plateforme que celle utilisée avec les Opco et les branches professionnelles pour la détermination des coûts-contrats.
France compétences propose en ligne un guide d'utilisation de la plateforme, ainsi qu'un document d'habilitation du représentant légal du CFA ou de l'organisme gestionnaire pour la création du premier compte utilisateur.
Pour mieux accompagner les CFA dans cette démarche, France compétences organise un webinaire d’information le 22 avril. Tous les organismes concernés seront invités à y participer.
Consulter l’article sur le site de France compétences
06/04/2021
Le nouveau programme renforce les activités de mobilité des apprenants et du personnel de la formation professionnelle.
Les organisations qui souhaitent mener des activités de mobilité peuvent être accréditées pour obtenir un accès régulier au financement.
Dans le cadre de la mobilité, le programme prévoit le financement des activités suivantes :
La mobilité du personnel :
La mobilité des apprenants (dont apprentis) :
Autre nouveauté, l’agence Erasmus+ France / Education Formation anime désormais un réseau dédié sur tout le territoire : les développeurs Erasmus+.
Il s’agit d’un réseau de professionnels expérimentés et impliqués dans la promotion du programme Erasmus + et le montage de projets européens. Ils sont disponibles pour répondre à vos questions et vous orienter dans le programme Erasmus + :
Prendre contact avec les développeurs Erasmus
06/04/2021
Le décret n° 2021-360 du 31 mars 2021 relatif à l'emploi d'un salarié étranger modifie les conditions d’accès d’un étranger hors UE aux contrats d’apprentissage (et de professionnalisation) en modifiant dans le 6° de son article 1 l’article R. 5221-7 du code du travail qui est remplacé par les dispositions suivantes :
"Par dérogation à l'article R. 5221-6, l'étudiant étranger, titulaire du titre de séjour mentionné au 11° de l'article R. 5221-2, peut conclure :
1° Un contrat de professionnalisation mentionné à l'article L. 6325-1, à l'issue d'une première année de séjour ;
2° Un contrat d'apprentissage mentionné à l'article L. 6221-1, à l'issue d'une première année de séjour, ou dès la première année de séjour s'il justifie d'une inscription dans un cursus de formation sanctionné par un diplôme conférant le grade de master ou figurant sur la liste prévue au 1° de l'article D. 313-16-5 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile."
02/04/2021
L’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis et de salariés de moins de 30 ans en contrat de professionnalisation est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.
Pour un contrat d’apprentissage :
- l’aide exceptionnelle est attribuée pour la première année d’exécution du contrat,
- le décret modifie également la date à laquelle le quota d’alternants auquel doivent s’engager les entreprises de 250 salariés et plus : ces entreprises embauchant un alternant entre le 1er avril et le 31 décembre 2021 devront justifier d’un quota d’alternants au sein de leur effectif au 31 décembre 2022.
Décret n° 2021-363 du 31 mars 2021
31/03/2021
L'aide sera versée pour les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2021.
Le décret modifie la période d'éligibilité à l'aide financière exceptionnelle pour le recrutement des apprentis par les collectivités territoriales et les établissements publics en relevant pour l'étendre aux contrats d'apprentissage conclus jusqu'au 31 décembre 2021.
Cette aide forfaitaire de 3 000 € sera versée en une seule fois pour chaque contrat d'apprentissage par l’ASP (Agence de services et de paiement) pour le compte de l’Etat.
Consulter le décret n° 2021-34 du 29 mars 2021
25/03/2021
Il n’y a pas de centre agréé en Centre-Val de Loire pour le moment.
Si vous souhaitez être agréé pour organiser la session d’examen à la certification relative aux compétences de maître d’apprentissage/tuteur, voici la procédure à suivre :
- Procédure pour être agréé pour organiser la session d’examen à la certification relative aux compétences de maître d’apprentissage/tuteur sur le site de la Dreets Centre-Val de Loire (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités),
- Instruction n° DGEFP/MPCP/2019/115 du 13 mai 2019 qui précise les modalités de mise en œuvre de la certification relative aux compétences de maître d’apprentissage/tuteur.
Pour plus de renseignement, vous pouvez contacter la DDETS (Directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités) de votre département.
23/03/2021
A compter du 1er avril 1er mai, la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle va être revalorisée, étendue et simplifiée.
Une extension du bénéfice de la rémunération et de la protection sociale pour les jeunes de moins de 30 ans entrant dans des parcours d’accompagnement financés par l’Etat est prévue.
Sont concernés :
Une revalorisation du barème selon un critère d’âge (exemple : 200 € par mois pour les jeunes mineurs de 16 à 18 ans contre 130 € auparavant, 500 € par mois pour les jeunes de 18 à 25 ans révolus contre un peu plus de 300 € auparavant,…).
Nota : pour les autres périodes où le jeune se trouve sous statut stagiaire de la formation professionnelle, comme la période en CFA préalable à la signature d’un contrat (3 mois) ou celle en CFA après la rupture, ces périodes ne sont pas concernées par l’extension de la rémunération. Sur le champ de l’alternance, la mise en œuvre de l’extension de la rémunération, ne concerne pour l’instant que la prépa-apprentissage.
08/03/2021
La DGAFP a publié un guide pratique de l’apprentissage dans la fonction publique de l'État à l’usage des services RH.
Totalement remis à jour, le nouveau guide de l’apprentissage intègre l’actualité réglementaire :
Le site PASS de publication des offres de stages et d’apprentissage des 3 versants de la fonction publique fait lui aussi peau neuve.
NB : les offres publiées sur PASS sont relayées par le portail de l’alternance.
02/03/2021
Le gouvernement a validé le report annoncé au 31 mars 2021 des aides aux employeurs d’alternants.
La mise en œuvre a nécessité deux décrets distincts :
Ces deux décrets concernent les aides pour la première année d’exécution des contrats d’apprentissage et de professionnalisation conclus entre le 1er et le 31 mars 2021. Le montant des aides reste inchangé et s’élève à 5 000 euros pour un mineur et à 8 000 euros pour un majeur.
26/02/2021
Les CERFA apprentissage et contrat de professionnalisation sont désormais homologués et publiés.
Vous pouvez accéder aux deux formulaires et les télécharger sur le site "www.service-public.fr", via les liens suivants :
En synthèse sur ces deux nouveaux formulaires, les ajouts sont :
- Le NIR de l’apprenti
- Le code RNCP
- Pour le Cerfa apprentissage : ajout de la mention relative aux sportifs, entraîneurs, arbitres et sportifs de haut niveau.
26/02/2021
Si l’ensemble des mesures exceptionnelles est prolongé pour l'instant de 4 mois, soit jusqu’au 30 juin 2021, la prolongation de la majoration des aides à l’alternance est instituée elle jusqu’au 31 décembre 2021 afin de soutenir l’alternance tout au long de l’exercice 2021.
Les aides ont vocation à atténuer le coût du contrat pour l’employeur et à lui permettre de veiller à la bonne intégration de la personne afin que le handicap ne soit pas un frein à l’intégration et à la sécurisation du parcours.
L'Agefiph a décidé de continuer à soutenir les entreprises tout au long de l’année 2021 afin de :
Pour en savoir plus consultez la plaquette des aides à l’embauche.
25/02/2021
Suite à la régionalisation des chambres de métiers et de l’artisanat au 1er janvier 2021, un décret du 16 février 2021 précise notamment le rôle de ces chambres en matière d’apprentissage.
L’article 23 du Code de l’artisanat mentionne désormais que les chambres de métiers et de l’artisanat de région sont chargées de contribuer au développement de l’apprentissage :
Le décret mentionne aussi le rôle de CMA France, établissement public placé à la tête du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat, en matière de certification professionnelle. Cet établissement est chargé d’élaborer les certifications professionnelles et habilite les organismes de formation professionnelle sous réserve de l’avis des organisations professionnelles concernées.
19/02/2021
Le site internet InserJeunes présente différents indicateurs pour toutes les formations professionnelles du CAP au BTS. Il a pour finalité de mieux informer les jeunes et fournir des outils de pilotage aux acteurs de la voie professionnelle.
InserJeunes recense les nouvelles données sur le devenir des jeunes sortants de CFA ou de lycée professionnel, calcule et diffuse chaque année et au niveau de chaque établissement (lorsque les effectifs sont suffisants), les indicateurs suivants :
Ce projet est piloté par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares).
8 février 2021
Porté par la réforme de 2018 et le plan "1 jeune, 1 solution" lancé en juillet dernier pour aider les jeunes dans la crise, l’apprentissage a connu une hausse de 40 % en 2020 dans le secteur privé.
Une année historique malgré la crise. En ajoutant les contrats signés dans la fonction publique, la France passe, pour la première fois, la barre des 500 000 apprentis.
Cet accroissement témoigne d’une réelle mobilisation des entreprises, encouragées à recruter des apprentis grâce aux aides du plan "1 jeune, 1 solution" qui prévoient une prime de 5 000 euros pour l’embauche d’un apprenti mineur et de 8 000 euros pour l’embauche d’un apprenti majeur, jusqu’au 31 mars 2021. A date, plus de 400 000 demandes de prime ont été déposées par les entreprises.
La région Centre-Val de Loire comptabilise 17 244 contrats d’apprentissage signés pour 2020 (soit + 22 % par rapport à la campagne 2018-2019 faisant état de 14 163 contrats d’apprentissage signés).
Le réseau des Carif-Oref (RCO) a été sollicité par la DGEFP pour réaliser une cartographie en ligne des effectifs apprentis sans contrat inscrits en CFA.
Cette cartographie, également accessible depuis le site 1jeune1solution (rubrique "je recrute un apprenti"), permet aux employeurs de :
Sa mise à jour est réalisée de façon hebdomadaire, à partir de données de l'Opco EP mises à disposition le lundi.
Consulter la cartographie en ligne
Les centres de formation d’apprentis (CFA) peuvent d’ores et déjà se familiariser avec la grille des données comptables qu’ils devront fournir à France compétences avant le 15 juillet 2021. L’instance de régulation vient de publier le mode d’emploi de ce processus de "reporting" rendu obligatoire par la loi du 5 septembre 2018.
En savoir plus sur le site de France Compétences
2 février 2021
L'Association nationale des apprentis de France confirme l'existence de dérives par certains CFA recourant abusivement aux sas de 6 mois laissé aux jeunes pour conclure un contrat d'apprentissage.
Consultez l’article sur le site de l’Anaf
Pour faciliter les démarches des Centres de formation d'apprentis (CFA), le comité technique qui rassemble les Opérateurs de compétences (Opco) et les réseaux de CFA ont mis en place "CFA Docks". Cette plateforme permet de rattacher un contrat d'apprentissage au bon Opco grâce au numéro Siret de l'employeur.
La plateforme est financée par le GIE D2OF qui porte notamment le Datadock. Elle est actualisée quotidiennement et automatiquement par les Opco eux-mêmes. CFA docks pourrait s'enrichir prochainement de nouvelles fonctionnalités, parmi lesquelles l'information aux CFA des modalités de prise en charge des frais périphériques.
22 janvier 2021
Aucun système d’information ne permet actuellement un suivi de la mobilité internationale et européenne des alternant-e-s, qu’ils/elles soient en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
L’objectif fixé par Mme Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, portant "à 15 000 le nombre d’apprentis mobiles d’ici à 2022", objectif élargi à l’ensemble des alternant-e-s dans la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, conduit l’Agence Erasmus + France / Education Formation à tenter un premier recensement des alternant·es en mobilité et d’en préciser leurs profils.
18 janvier 2021
La publication de la liste régionale des organismes éligibles au versement du solde de la taxe d'apprentissage est disponible sur le site de la préfecture.
Outre les informations classiques sur l’apprentissage (types de formations en apprentissage, avantages de cette voie de formation, rémunération, aides), une carte interactive permet de connaitre le nombre de contrats en 2019, par région et département.
> site du gouvernement
> carte interactive
Le décret n° 2020-1450 du 26 novembre 2020 a modifié les modalités de modulation du niveau de prise en charge pour l'accueil d'un apprenti reconnu travailleur handicapé (RQTH). Cela s’est matérialisé par l’application d’une grille de majoration, défini par l’arrêté 7 décembre 2020, permettant un apprentissage adapté aux besoins de l’apprenti et nécessaire à la sécurisation de son parcours.
La DGEFP a rédigé un guide complet intégrant toutes les mesures et spécificités de la nouvelle grille de calcul de la majoration.
Les jeunes peuvent saisir les cellules régionales lorsqu’ils rencontrent des difficultés pour trouver une formation ou un employeur.
Informations aux prestataires de formation par l'opérateur de compétences des entreprises de proximité.
Informations aux prestataires de formation par l'opérateur de compétences des entreprises de proximité.
Pour la deuxième année, Opco EP dresse son bilan de l’alternance. Une analyse approfondie qui reprend l’ensemble des données sur les contrats d’apprentissage et de professionnalisation débutés en 2021.