41e Olympiades - Louise : « Se dire qu’il n’y a rien à perdre »
 

41e Olympiades - Louise : « Se dire qu’il n’y a rien à perdre »

par Kogito.fr pour le GIP Alfa Centre. Le 22/10/10 15:14.
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Rencontre avec Louise, candidate en Peinture-décoration, lors de sa deuxième journée d’épreuve des sélections régionales
Apprentie peintre-décoratrice, Louise concourt sur le pôle Bâtiment et Travaux Publics des Olympiades. Entretien avant la dernière ligne droite dans cette deuxième journée de la compétition.

La candidate : profil et parcours

A 20 ans, après avoir obtenu un CAP Peintre-applicateur de revêtements au CFA du BTP de Saint-Pierre-des-Corps, Louise suit actuellement une 1e année de Brevet professionnel Peinture revêtements. Accompagnée par son maître d’apprentissage, elle est aujourd’hui dans sa 2e journée d’épreuve en Peinture-décoration lors des sélections régionales des Olympiades. Son épreuve ? Peindre, laquer, enduire, décorer deux panneaux verticaux d’après un modèle bien précis. Avant de reprendre les pinceaux en public, Louise répond à quelques questions.

Qu’est-ce qui a motivé ta participation à ces Olympiades ?

J’ai remporté cette année la médaille d’or du concours national de Meilleur Apprenti de France (MAF) en Peinture-décoration. Je me suis dit que j’avais toutes mes chances pour ces Olympiades et ai donc décidé de concourir. Par ailleurs, mon employeur est un compétiteur dans l’âme. Il m’a fortement encouragé à participer et a même décidé de m’accompagner pendant toute la durée de l’épreuve, ce qui est très motivant. Et puis entre les trajets en bus avec les apprentis du pôle BTP et la nuit d’hôtel, il faut dire que dans ce genre de rendez-vous on peut s’attendre à une bonne ambiance. 
 

Comment te sens-tu après cette première journée d’épreuve ?

Pour l’instant ça va plutôt bien car j’ai réussi à gérer les temps de séchage. Le stress est évidemment la plus grosse difficulté. Je m’efforce de le maîtriser et me dis qu’il n’y a rien à perdre. Mon mot d’ordre depuis le début de l’épreuve : la concentration. Je fais en sorte de rester dans ma bulle, de faire abstraction du monde et du bruit autour de moi. A ce stade de l’épreuve, le plus difficile va être de peindre les lettres du mot « Bourges ». Un petit écart peut se voir de loin. Je vais devoir rester détendue pour ne pas trembler.
  

Et après, quels sont tes projets ?

Continuer à progresser. Peintre-décorateur est un métier relativement difficile, surtout en tant que fille. Il faut faire ses preuves et avoir une bonne forme physique. Pour l’instant j’ai 20 ans et tout va bien mais j’envisage de suivre une mention complémentaire en peinture-décoration pour me spécialiser. A l’avenir, j’aimerais concevoir des atmosphères avec du papier peint en évitant de réaliser les tâches les plus fatigantes comme le ratissage ou le ponçage. Mais bon, pour le moment l’avenir se joue aujourd’hui, jusqu’à 17h30.
 


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